Synopsis

Loïc Murat géologue fait du carottage dans la sierra. Mais son matériel casse, il est contraint de descendre dans la vallée à Villazon chercher du matériel pour réparer. En chemin il croise un jeune couple accidenté de la route. Il les amène au village. Dans le même temps un train qui part d’Argentine rapatrie un écrivain réfugié qui avait fui la dictature. Mais la démocratie revenant il rentre en Bolivie pour jouer un rôle politique. Mais les fascistes ne l’entendent pas de cette oreille et ont l’intention de tuer l’écrivain. Certains déjà ont investi Villazon…

CRITIQUE

Gilles Béhat et Bernard Giraudeau prennent le grand air (le tournage a lieu dans la cordillère des Andes Argentine) et cela leur fait plutôt du bien.

Rien de transcendant dans ce thriller ayant un accent de western mais un honnête divertissement, plutôt bien fichu, peut-être le plus inspiré des films du réalisateur.

Le film a un grand atout c’est son décor naturel. Les paysages andins du début du film sont superbes et la petite bourgade où a lieu l’affrontement est aussi très photogénique.

Gilles Béhat ne manque pas de rendre un hommage aux cache poussière de « Il était une fois dans l’ouest » (1968) de Sergio Leone. Visiblement sur ce coup le réalisateur s’est fait plaisir. Cela n’évite pas des béances scénaristiques, des passages obscurs et quelques pédalages dans la semoule tout au long du film. Mais c’est bien supérieur au calamiteux « Rue barbare« .

La distribution mis à part le français Bernard Giraudeau et le québécois Robert Charlebois, est composée de sud américains. Et tous font formidablement le job.
Bernard Giraudeau (1947-2010) est crédible dans ce rôle pas si simple.
Le rôle tenu par Robert Charlebois n’a pas le développement nécessaire à susciter un réel intérêt pour son personnage, et sous emploie le chanteur.
L’actrice Claudia Ohana parvient à tirer son épingle du jeu dans ce film d’hommes.

Petit bémol pour la musique de Jean-François Léon pas vraiment formidable.

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LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

La sortie en autorail réparé sous le tir nourrit des longs manteaux. Belle scène d’action.

L’ANECDOTE

Pour le tournage, la consommation de bouteille à oxygène pour l’équipe située entre 4000 et 5000 mètres d’altitude a été nécessaire.

NOTE : 14/20

Video & Photo

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