Synopsis

Années 2000 dans le sud de la France, Jean est marié à Anne-Marie, il a un enfant Jérémy qui va à l’école dans la classe de Véronique Chambon. Il est maçon, c’est un mari aimant et un bon père. Il s’occupe de son père qui est âgé. Suite à la défection d’un père d’élève qui devait venir parler de son travail devant la classe, l’institutrice demande à Jean de bien vouloir le remplacer au pied levé. Il accepte. Quelques jours après Jean est devant les élèves et parle de son métier. A la fin du cours, Véronique Chambon lui dit qu’une fenêtre de son logement laisse passer de l’air. Il se propose de venir voir chez elle quels types de travaux sont nécessaires…

CRITIQUE

Je me souviens que j’avais vu de ce réalisateur « Le bleu des villes » (2005) et que cela m’avait bien plu.

Avec ce film Stéphane Brizé a pris de l’envergure mais aussi de l’audace. Il n’hésite pas à faire un film, ou les temps de silence sont aussi nombreux que les temps de dialogue. Et même lors des conversations entre Véronique et Jean, les silences s’installent comme un troisième personnage.

Stéphane Brizé profite que Vincent Lindon et Sandrine Kiberlain se connaissent à la perfection, pour demander à ses acteurs d’aller au plus profond des sentiments sans qu’il y ait besoin d’ouvrir la bouche pour l’exprimer.
Et c’est là que le film est somptueux.

Certes on peut ressentir un ennui diffus car ses longues scènes nous permettent largement d’anticiper sur la suivante, mais Stéphane Brizé maîtrise son récit et nous offre à chaque scène un grand moment d’émotions.

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

Véronique et Jean se séparent après la fête de l’anniversaire du père de Jean. Les deux pleurent silencieusement. A tomber par terre.

L’ANECDOTE

Sandrine Kiberlain et Vincent Lindon se sont mariés en 1998, ils sont séparés depuis.

NOTE : 15/20

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