Synopsis

Mexico City années 2000, John Creasy un ex agent de terrain de la CIA alcoolique et dépressif cherche du travail il s’en remet à Paul Rayburn un ami et ancien collègue qui lui trouve une place de garde du corps auprès d’un jeune couple (les Ramos) qui ont une fillette Lupita « Pita ». Car en ses années en Amérique du sud est particulièrement à Mexico City les enlèvements sont monnaies courantes et toute une organisation à caractère mafieux s’est développée dans ce secteur où la personne enlevée n’a que trente pour cent de chances de réapparaître. John Creasy qui se veut professionnel a du mal à accepter Pita qui recherche de l’affection dont ses parents la privent un peu. C’est lors d’un voyage du couple Ramos à Detroit qu’entre John et Pita les relations d’affections se manifestent. Mais après un cours de piano, Pita est enlevée malgré l’intervention de John qui parvient à tuer 4 des ravisseurs…

CRITIQUE

Le film se doit d’être vu sur ses deux aspects bien distincts: Le fond et la forme.

Sur le fond (le scénario) le film malgré un démarrage un peu lent (l’enlèvement de la fillette n’a lieu qu’au bout d’une heure de film) est d’une belle efficacité. C’est Brian Helgeland qui après Elie Chouraqui en 1987 adapte le roman de A.J. Quinell et le transpose de l’Italie des années de plomb à l’enfer de Mexico City.

Ville corrompue, soumise à une violence sociale et physique, paradis des trafics en tous genres, drogues, armes, humains… Brian Helgeland a fait un travail remarquable.
C’est un habitué des polars urbains il a signé le scénario de « L.A Confidential » (1997) de Curtis Hanson, « Complots » (« Conspiracy Theory« ) (1997) de Richard Donner et « Payback » (1999) qu’il a lui-même réalisé. Si la mise en place des personnages est un peu trop longue, la vengeance de Creasy dans la seconde moitié du film est ultra violente et jubilatoire.

Sur la forme (la réalisation) Tony Scott avec ses images quasi stroboscopiques et hallucinées en rajoute beaucoup trop et nuit à la limpidité de son histoire. Certes ça fait « moderne » mais c’est très agaçant. Pourtant les scènes d’action sont efficaces mais trop souvent massacrées par ce maniérisme de mauvais aloi. C’est fort dommageable au film.

Denzel Washington qui après « USS Alabama » (« Crimson tide« ) (1995) en est à son deuxième film avec Tony Scott signe une de ses plus grande composition.
Christopher Walken, Mickey Rourke, et Giancarlo Giannini jouent les faire-valoir de luxe.
Dakota Fanning est une enfant hyper douée pour la comédie espérons que les petits cochons hollywoodiens ne la mangeront pas trop tôt et qu’elle nous offrira d’autres superbes prestations comme celle-là.

La musique de Harry Gregson-Williams une fois n’est pas coutume a quelques accents de réussite. Notamment les morceaux inspirés de folklore sud américain.

 

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

Paul Rayburn explique a Manzano un flic anti-corruption, abasourdi, que son ami John Creasy est lancé dans l’accomplissement de son chef d’œuvre : Donner la mort à tous ceux qui ont participé à l’enlèvement de la fille et à l’échec de la transaction financière. Un grand moment!

L’ANECDOTE

Tony Scott pour des questions de réalisme décide de tourner la plupart de son film dans la tentaculaire Mexico City. Les problèmes logistiques furent légions et le tournage quelque peu perturbé.

NOTE : 15/20

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