Synopsis

Années 1950 dans un train qui  le mène à Venise, Alberto Mariani, est très tenté par une rencontre féminine, mais il finit par dire qu »il va se marier et renonce à tromper sa future femme. A l’église de Venise où se célèbre le mariage, c’est après un long silence de réflexion qu’à la demande du prêtre, s’il veut bien prendre Elena pour femme, qu’il lâche un oui. Sitôt rentré à Rome, la belle mère d’Alberto fait pression sur sa fille pour qu’elle vienne habiter chez les jeunes mariés. Pour Alberto il n’en est pas question. D’autant qu’il s’est endetté pour acheter ce logement avec deux terrasses dont l’une avec vue imprenable sur la future ville en devenir. De plus côté professionnel cela ne va guère mieux, son entreprise de construction, bat de l’aile. Ses clients ne règlent pas leur facture tandis que ses créanciers assiègent les bureaux, lui et son associé ne savent comment se sortir d’une telle situation…

CRITIQUE

Sur un sujet d’Alberto Sordi et d’après un scénario collegial à 12 mains parmi lesquelles celles de Rodolfo Sonego, d’Ettore Scola, de Ruggero Maccari, du  réalisateur Nanni Loy et de l’acteur vedette du film, « Il marito » est une comédie qui se regarde avec plaisir.

Cependant elle manque de mordant et repose peut-être un peu trop sur Alberto Sordi quasi omniprésent. Quelques scènes sont très réussies d’autres moins.

Le film est aussi déséquilibré par la fadeur des personnages féminins (bien qu’ils soient le sujet des contrariétés du héros) face à l’énorme machine à comédie qu’est Alberto Sordi.

Peut-être est-il le fait aussi qu’il y ait trois réalisateurs sur ce film, et que les scènes de certains soient moins réussies que les scènes d’autres.

e film contemporain au chef d’oeuvre de Mario Monicelli « Le pigeon » (« I soliti ignoti« ) n’entre pas encore dans les canons de la comédie à l’italienne si méchante et impitoyable avec les italiens.

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

Se voyant ruiné à cause des maladresses de sa femme, pressuré moralement par sa belle-mère et sa belle soeur, il invite sa femme au restaurant et après avoir bu lui dit ses quatre vérités. Grand moment machiste.

L’ANECDOTE

Les producteurs italiens frileux face au projet de film d’Alberto Sordi, ce dernier se retourne vers un producteur espagnol qui accepte de le financer. D’où un tournage à Madrid.

NOTE : 12/20

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