Synopsis

Rivertown années 1880, le shérif Pat Garrett se marie. Les frères Clanton Billy et George profitent de la fête qui accapare toute la ville pour attaquer la banque. Mais le hold-up vire au drame. Reconnus par le banquier et son caissier, Billy abat les deux hommes. Les frères Clanton prennent immédiatement le chemin de la frontière mexicaine. Pat Garrett interrompt la cérémonie de son mariage pour poursuivre les deux malfrats…

CRITIQUE

Nous sommes dans le western italien pré-Sergio Leone à quelques semaines près.

Cependant si bien entendu nous n’avons pas la haute qualité de la réalisation du génie italien qui a gravé dans le marbre les codes du western italien, Mario Caiano (1933-2015) se défend plutôt bien avec un scénario très balisé (une histoire maintes fois vue) grâce à une réalisation et un découpage nerveux.

L’alternance des scènes d’action et d’exposition est homogène.

Rod Cameron qui interprète Pat Garrett (1910-1983) est trop âgé pour faire le coup de poing avec Horst Frank ou Mimmo Palmara tous deux de vingt ans plus jeunes.
Mais il arrive à en imposer avec son personnage de shérif obstiné mais pas obtus.

La musique d’Ennio Morricone (1928-2020) annonce déjà une grande capacité mélodique pour le western, une faculté rythmique pour illustrer les chevauchées et les prémices de la traversée du désert par Tuco et Blondin dans « Le bon, la brute et le truand » (« Il buono, il brutto, il cattivo« ) (1966) apparaissent par trois fois dans le film.

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

La mort de Billy Clanton qui a fait le mauvais choix de fuir. Mort dérisoire pour une poignée de cailloux au fond d’un sac.

L’ANECDOTE

Mario Caiano est un cinéaste de série B comme il y en a eu beaucoup en Italie entre les années 1950 et 1980, quand le cinéma italien était le plus important du monde en quantité de production.

NOTE : 12/20

 

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