Synopsis

Nelly est mariée avec Jérôme chômeur qui ne fait rien de ses journées. Elle, après avoir perdu son emploi vit de petits boulots dans le domaine de l’imprimerie et de l’édition. Un jour elle rencontre monsieur Arnaud un septuagénaire fringant ancien avocat devenu redoutable homme d’affaires. Celui-ci lui propose de lui offrir les retards de loyers que son couple a accumulé. Elle refuse. Il lui propose alors de mettre au clair un manuscrit de ses mémoires qu’un éditeur lui a commandé. Après avoir annoncé à Jérôme qu’elle se séparait de lui, elle finit par accepter le chèque et de venir chez monsieur Arnaud afin de mettre au propre le manuscrit…

CRITIQUE

Comment ne pas voir en monsieur Arnaud le propre Claude Sautet qui tourne ici son dernier film.

Michel Serrault avec des cheveux postiches qui le font ressembler à son réalisateur, joue parfaitement ce vieil homme distingué qui retrouve un appétit intellectuel auprès de cette jolie jeune femme. Emmanuelle Béart incarne elle aussi prodigieusement cette jeune femme en instabilité sociale et amoureuse

Mais voila on s’ennuie un peu en regardant ce film qui semble être une ode à l’amour platonique de deux êtres mais qui est dénuée de toute tension.

Le suspens se limite à de petites saynètes pendant lesquelles un homme vient régulièrement rendre visite à monsieur Arnaud pour le taper (financièrement parlant). Michael Lonsdale magnifique. Et à peine une prise de bec entre Nelly et monsieur Arnaud.

Une coproduction franco italo allemande qui s’en sort haut la main. Ce n’est pas évident, souvent cela donne des films assez compliqués à monter et rarement réussis.

Mais rien d’indigne dans tout cela. Juste que « Un cœur en hiver » (1992), son œuvre précédente, était plus prenante.

 

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

Les scènes curieuses où un personnage nommé Dolabella fait de mystérieuses visites à monsieur Arnaud et permet d’appréhender la rapacité de l’ancien homme d’affaires.

L’ANECDOTErueducine.com-cesar

Le film est couvert de prix dont le prix Louis Delluc, puis un César pour Michel Serrault et un pour Claude Sautet.

NOTE : 13/20

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