Synopsis

France années 1960, le détective Nick Carter se rend sur la Côte d’Azur où un savant nommé Fromentin ayant inventé une arme révolutionnaire affirme être menacé par une bande de malfrats. Nick se rend dans un dancing et débit de boissons tenu par un certain Antonio qui lui indique où se trouve la propriété de Fromentin. Catherine fille du savant et Bruno son demi-frère le reçoivent…

CRITIQUE

Un film qui ne casse pas grand chose. Ni la baraque ni trois pattes à un canard.
Henri Decoin (1890-1969) pour son ultime film, semble avoir perdu son savoir faire. L’auteur de « La vérité sur Bébé Donge » (1951) ne semble pas très concerné par ce qu’il raconte. Les plans se repètent à l’envi. Et l’ennui assaille le spectateur.

De plus Eddie Constantine fait du Constantine avec un jeu très limité. Que ce soit Lemmy Caution ou Nick Carter cela ne change rien!

Le scénario (écrit à 10 mains!) offre plusieurs rebondissements dont certains éventés. Le héros se sort de situations inextricables de façon inexpliquée.
Les bagarres sont trop longues et trop nombreuses.
Autre défaut majeur: le film n’en finit pas de finir.

La musique parvient miraculeusement à surnager dans ce marasme.

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

Nick Carter est attaché à une chaise avec une bombe placée à ses pieds dans une pièce vitrée. Quand la bombe a explosé et effacé l’endroit, il surgit arme au poing 10 secondes plus tard sans la moindre égratignure.

L’ANECDOTE

Un second film sur le detective Nick Carter avec Eddie Constantine « Nick Carter et le trèfle rouge » (1965) de Jean-Paul Savignac sort en 1965.

NOTE : 08/20

 

Video & Photo

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