NOMMÉ SLEDGE (UN)
- Claude Akins, Dennis Weaver, James Garner, John Marley, Ken Clark, Laura Antonelli, Wayde Preston
- Vic Morrow
- Western
- 1970
- Sledge
- Italie, USA
- Frank Kowalski, Vic Morrow
- Gianni Ferrio
Synopsis
Luther Sledge, un hors-la-loi recherché accompagné d’un complice rend visite à sa petite amie prostituée, Ria, lors d’un pertie de poker le complice de Sledge est abattu pour avoir tout raflé. Sledge tue les meurtriers et est reconnu par un vieil homme qui lui promet de dire qu’il s’agissait de légitime défense. Mais le vieux suit Sledge l’attrappe dans un recoin de la ville. Le vieux lui raconte l’histoire d’une cargaison d’or fortement gardée par quarante cavaliers, mais le convoi s’arrête dans une prison où le vieil homme a été incarcéré pendant des années…
CRITIQUE
Film d’acteur. Vic Morrow comme bien de ses congénères (Jack Nicholson, Marlon Brando, Sidney Poitier, Clint Eastwood, Kevin Costner, Ed Harris et quelques autres…) s’essaie à la réalisation et comme la plupart privilégie le western. Ce genre semble le plus facile à appréhender lorsque l’on débute dans la mise en scène de films.
Comme l’acteur a tourné en Italie, et qu’il a été imprégné du western italien appelé péjorativement « spaghetti », sa réalisation est « sous influence » transalpine. Notamment quelques gros plans de trognes. Il s’agit d’ailleurs d’une coproduction américano-italienne.
L’histoire est déjà vue : le braquage d’un chargement d’or dans un endroit fortement gardé.
Il aurait été interessant qu’il y ait eu au moins une tentative d’attaque du convoi. Ce n’est pas le cas. Petite déception.
Le scénario manque de cohérence notamment après la prise du butin. Poursuivis par les hommes de lois et les volontaires, les malfrats s’installent dans une partie de poker qui devrait être interminable vu qu’à la fin l’un des individus finit avec l’ensemble de la fortune.
Côté casting James Garner tient le film sur ses épaules et de façon convaincante.
Laura Antonelli est largement sous employée.
La musique de Gianni Ferrio n’est pas remarquable. La chanson du générique est, elle, imbuvable.
LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE
Le casse dans la prison. Réalisation performante, tension maintenue. Le meilleur du film.
L’ANECDOTE
James Garner n’a pas appprécié l’expérience du film. Il écrit dans ses mémoires que ce film était « L’une des rares fois où j’ai joué un méchant et l’une des dernières. J’aimerais pouvoir me rappeler pourquoi j’ai laissé Dino de Laurentiis me convaincre de me lancer dans cette dinde. L’affiche dit « Ne convient pas pour les enfants ». Il devrait être écrit « Impropre à la consommation ».