Synopsis

Philadelphie, Etats-Unis, années 1960, une jeune femme fuit après avoir vidé le coffre de l’entreprise où elle était secrétaire de direction. Quelques temps plus tard elle postule sous le faux nom de Mary Taylor pour un même poste de l’entreprise de Mark Rutland riche entrepreneur de la ville. Mais Mark Rutland la reconnaît et oblige son directeur à l’embaucher. Mark Rutland lui demande de venir travailler dans son bureau pour mettre au propre un manuscrit, mais un orage auquel elle réagit mal interrompt la séance de travail et Mark la presse de questions. Après avoir vu où était la combinaison d’ouverture du coffre de l’entreprise, elle dérobe son contenu. Mais Mark était sur ses gardes et vient chez elle pour lui proposer le marché suivant: Le mariage avec lui ou la police…

CRITIQUE

Alfred Hitchcock prend à contre-pied critiques et spectateurs après le spectaculaire « Les oiseaux » il réalise un film avec très peu d’action. Un film psychologique pour ne pas dire psychanalytique.

Ce film comme l’a dit François Truffaut est « un grand film malade ». Un grand film car il possède un scénario magnifique, une interprétation de grande qualité et une réalisation maîtrisée.
Sauf que dans le scénario certaines scènes sont superflues, sauf que dans l’interprétation, le choix du réalisateur d’avoir donné à Tippi Hedren une voix de petite fille plombe la fin, sauf que les décors de Baltimore ne sont pas une réussite de réalisme, sauf que les crises d’angoisse de l’héroïne sont un peu trop appuyées.

Dommage car ce film reste un grand film mais pas un chef d’œuvre. La curiosité du film est la présence de Sean Connery qui parvient à faire oublier que ses deux précédents films étaient « James Bond 007 contre Dr No » (« Dr No« ) et « Bons baisers de Russie » (« From Russia with love« ).
A savoir aussi que le très machiste réalisateur a fait confiance à une scénariste Jay Presson Allen qui l’a aidé à mieux cerner la psychologie féminine notamment lors de la scène de viol. Elle lui a permis aussi de trouver l’actrice Louise Latham qui interprètera avec maestria la mère de Marnie.

Dernière magnifique musique de Bernard Herrmann pour sir Alfred.

 

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

La scène du vol du coffre. Une belle scène de suspense sans le moindre dialogue, et comme effet juste une chaussure qui tombe d’une poche du manteau de la voleuse.

L’ANECDOTE

Ce film est l’ultime grand film de sir Alfred Hitchcock qui achève une décennie parsemée de chef d’œuvres: « Le crime était presque parfait » (1954), « Fenêtre sur cour » (1954), « L’homme qui en savait trop » (1956), « Sueurs froides »  (1958), « La mort aux trousses » (1959), « Psychose » (1960), et « Les oiseaux » (1963).
Le réalisateur perdra beaucoup de ses collaborateurs par décès ou par fâcherie comme avec son compositeur Bernard Herrmann.
De plus une relation érotique refusée par Tippi Hedren le feront sombrer dans une sorte de dépression artistique.

NOTE : 15/20

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