Synopsis

Washington, fin des années 1960, Paul Sanderson un violeur et tueur de femme psychologiquement instable, après une condamanation à mort est relaxé après révision du procès à cause d’une défaillance policière dans les procédures de l’arrestation. C’est Frank Matthews policier d’élite, qui a arrété Sanderson. Il est cependant nommé auprès d’une sénateur comme conseiller. Frank Matthews rencontre des problèmes de couple. Sa femme lui ment sur ses emplois du temps. Il la soupçonne d’avoir une liaison avec un autre homme…

CRITIQUE

Film policier de consommation courante. Un casting médian, un scénario d’efficacité relative, une réalisation sans personnalité. Bref il n’y a rien de préjudiciable mais pas grand chose de franchement bon.

Le scénario est somme toute assez prévisible.

George Schaefer (1920-1997) malgré des années de métier ne parvient pas à donner de la personnalité à son film.

Les acteurs jouent avec sincérité, le tueur psychopathe est plutôt réussi, sa mère alcoolique fait penser à celle de « Pas de printemps pour Marnie » (« Marnie« ) d’Alfred Hitchcock.
George Peppard (1928-1994) fait du George Peppard. On ne l’en blâmera pas pour autant. C’est pour cela qu’il a été recruté dans le film.
Les acteurs secondaires sont solides. Notamment les flics de la brigade du héros. Jean Seberg (1938-199) pas au meilleur de sa carrière disparaît au premier tiers du film.

Enfin la musique de Stanley Niss accompagne honnêtement les images mais est aussitôt oubliée.

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

Frank Matthews est arrété chez lui par son ami qui déroge à la procédure et ne lui met pas les menottes. Ce qui permet à Frank de se défaire des policiers en les enfermant dans le hall d’entrée de l’immeuble. Une des rares scènes où le spectateur vibre un peu.

L’ANECDOTE

Jean Seberg soutenait des organisations américaines pour les droits civiques. Ainsi que le parti Black Panther. A cette époque elle était étroitement surveillée par le FBI comme beaucoup de vedettes « libérales ».

Article Wikipedia : « L’opération du FBI contre Seberg, directement supervisée par J. Edgar Hoover , a utilisé les techniques du programme COINTELPRO pour la harceler, l’intimider, la diffamer et la discréditer.  L’objectif déclaré du FBI était une «neutralisation» non spécifiée de Seberg avec un objectif subsidiaire de « causer son embarras et servir à dévaloriser son image auprès du public », tout en prenant les « précautions habituelles pour éviter l’identification du Bureau ».

NOTE : 11/20

 

Video & Photo

1 videos 19 photos

Write a comment

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *