Synopsis

Pour le réveillon de 1982 une troupe de jeunes étudiants (Roger, Andrew, Peter, Maggie, Mary et Sarah) pour gagner quelques sous tentent d’amuser des convives visiblement peu intéréssés par le spectacle offert. 10 ans plus tard Peter qui vient d’hériter du superbe château familial décide de réunir la bande de copains qu’il n’a pas revu pour passer le réveillon de la nouvelle année ensemble. Il a besoin de retrouver l’ambiance chaleureuse de ses jeunes années. Mais chacun arrive chargé de ses problèmes: Roger et Mary qui se sont mariés et ont eu des jumeaux en ont récemment perdu un, Andrew a épousé une actrice américaine qui joue dans une minable série télévisée et a sacrifié sa carrière pour elle, tous deux sont alcooliques anonymes, Sarah est une coureuse et Maggie est frustrée sexuellement et amoureuse de Peter, qui lui, est homosexuel…

CRITIQUE

Cette comédie britannique est une belle réussite.

On rit volontiers devant ses trentenaires qui ont perdu leurs illusions et se sont frottés aux difficultés et aux « saloperies » que la vie peut offrir.

Mais aussi on se reconnaît dans ces portraits sans concession et nous nous voyons un peu dans cette comédie douce-amère.

Ecrits par Martin Bergman et Rita Rudner qui interprète l’actrice de série obnubilée par les calories et sa carrière, les dialogues sont remarquables et les caractères bien marqués. Même si certains sont un peu caricaturaux.

J’ai le sentiment (mais peut-être me trompé-je) que les rôles masculins sont mieux écrits. La distribution des rôles est tout aussi magnifique: Stephen Fry dans le rôle de Peter est touchant ainsi que Phillida Law en femme de ménage et cuisinière au caractère trempée dans l’acier.

Kenneth Branagh maîtrise parfaitement sa réalisation qui paradoxalement à ses adptations de William Shakespeare qui ne le sont pas, est très théâtrale avec quasiment une unité de lieu et de temps. Mais aussi par la gestuelle demandée aux acteurs.

Beau film.

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

A quelques secondes du nouvel an Peter apprend à ses amis la véritable raison pour laquelle il les a convié et combien il les aime. Celui qui ne pleure pas à cette scène est un sans coeur ou un cynique!

L’ANECDOTE

Ce film succède au naufrage critique et public de « Dead Again » du réalisateur.

NOTE : 15/20

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