Synopsis

Miriam Blaylock, une immortelle New Yorkaise, transmet par le vampirisme une jeunesse qui dure jusqu’à trois siècle à ses amants ou ses maîtresses qui deviennent eux-mêmes vampires. Et ce depuis l’antiquité égyptienne. Au bout de ces trois siècles une déchéance rapide et mortelle les attend…

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CRITIQUE

Film magnifique pour son histoire romantique à souhait, et ses images hyper léchées (trop diront ses détracteurs, et il y en a!).

Tony Scott vient de la publicité et cela se voit, mais paradoxalement le maniérisme dans les éclairages (les bleus et les gris dominants et froids sur lesquelles les traces de sang frais surgissent, dans les décors ostentatoires, les mouvements de caméra ainsi que dans un montage parfois saccadé ne nuisent pas au film bien au contraire.

Tony Scott signe ici son premier film, le plus personnel et le plus ouvert sur les femmes.
Il n’était pas encore un faiseur hollywoodien de blockbusters bourrés de testostérones, certes efficaces mais sans grande personnalité, gommée au profit de l’efficacité narrative.

Le film par son esthétisme fait parfois songer à « Barry Lyndon » (1975) de Stanley Kubrick qui a dû être une référence pour Tony Scott à ce moment-là.

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Le réalisateur parvient à convaincre Catherine Deneuve et David Bowie de tourner dans ce film baroque, où la bisexualité est ouvertement montrée. En ces années-ci c’est déjà un tour de force.

Les scénaristes Ivan Davis et Michael Thomas qui se sont basés sur un roman de Whitley Strieber, ont l’intelligence de ne pas mâcher tout le travail dans les dialogues et laissent aux images le soin de faire quelques révélations notamment sur le passé lointain des personnages.

Catherine Deneuve est dans les années 1980 au sommet de sa beauté et de son talent. Ne faisant jamais dans la facilité elle incarne à merveille cette vampire vieille de plusieurs siècles dont la mort de ses amant(e)s est à chaque fois une déchirure.
David Bowie est magnifique en homme à la fois apeuré par sa fin proche et prêt à tout pour suivre sa bien aimée à travers les siècles.

Les illustrations musicales qui vont du classique au métal sont elles aussi une des grande réussites.

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LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

La scène de séduction autour du piano avec un verre de Xérès et qui finit en scène saphique entre Miriam et Sarah. Très léchée…

L’ANECDOTE

Film allègrement massacré à sa sortie par la critique, très peu suivi par le public. Il est aujourd’hui encensé par ces messieurs dames de la pensée cinématographique française.

NOTE : 18/20

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