Synopsis

1917, Grant un riche homme d’affaires propose pour une énorme somme d’argent (40000 dollars) à Henry Fardan un ancien soldat d’aller rechercher sa femme enlevée par un chef révolutionnaire mexicain nommé Jesus Raza. Henry Fardan prend avec lui trois hommes dont Bill Dolworth un spécialiste des explosifs avec lequel deux ans auparavant il avait combattu pour Raza, Jake Sharp, un virtuose du maniement de l’arc, et Hans Ehrengard, un éleveur de chevaux. Bill Dolworth dès le début émet des doutes sur le bienfondé de la mission, et la sincérité de Grant…

CRITIQUE

Film qui annonce par son ton, le désenchantement de l’aventure westernienne et la loclisation de l’action au Mexique, le film de Sam Peckinpah « La horde sauvage » (« The wild bunch« ) (1969).

Richard Brooks signe un bon western. Nerveux. Peut-être un peu long.

Mais il bénéficie d’une interprétation de haut niveau. Bien entendu le quatuor Lee Marvin, Burt Lancaster, Robert Ryan et Woody Strode donnent leur meilleur.
On peut regretter la maladresse scénaristique qui sur le dernier tiers du film surdimensionne le personnage de Burt Lancaster et pour le coup défait un équilibre jusqu’à présent parfait.

Les paysages ne sont pas anecdotiques, ils participent à la progression de l’histoire. Outre un décor naturel ils influent sur l’action des personnages.

La musique de Maurice Jarre est efficace lorsqu’elle est descriptive, elle l’est moins pour accompagner les scènes d’action.

Il semble que le western meure au Mexique ou en Bolivie voir « Butch Cassidy et le kid » (« Butch Cassidy and the Sundance Kid« ) (1970) de George Roy Hill. Mais en tout cas hors des Etats-Unis. Je ne parle pas du genre cinématographique qui renaît de ses cendres au moins une fois par an, mais de l’épopée humaine. 

 

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

L’assaut du repaire de Raza par les 4 mercenaires. Spectaculaire.

L’ANECDOTE

Le film reçoit plusieurs nominations aux Oscar et Golden Globe. Mais aux deux académies il repart sans le moindre colifichet. Le western a toujours été l’enfant pauvre de ces cérémonies. Exceptés « Danse avec les loups » (« Dance with wolves« ) (1990) de Kevin Costner et « Impitoyable » (« Unforgiven« ) (1992) de Clint Eastwood.

NOTE : 14/20

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