Synopsis

Dans un endroit perdu de l’Italie, un homme d’une quarantaine d’années, court sous la pluie la nuit . Jusqu’à ce qu’il rencontre une patrouille de police qui s’interroge sur sa présence ici, par ce temps. Incapable de donner son identité, et de répondre avec cohérence, il est amené au poste de police. C’est une vieille bâtisse, criblée d’infiltrations d’eau. Mais le commissaire n’est pas encore sur place et l’attente se fait longue…

CRITIQUE

Film incompréhensible.

6 ans après « Cinéma Paradiso » (« Nuovo cinema Paradiso« ) et quatre après « Ils vont tous bien » (« Stanno tutti bene« ), Giuseppe Tornatore, se lance dans un projet qui tranche avec ses opus précédent pour plusieurs raisons.
Il s’agit de l’adaptation d’un livre, c’est un film du genre policier, c’est une coproduction italo française et c’est une co-écriture entre Giuseppe Tornatore et l’écrivain Pascal Quignard.

Le résultat est un film bancal, intéressant au début, mais au milieu du film, le face à face flic-suspect ne fonctionne plus. Nous sommes dans le même cas de figure que dans le film « Garde à vue » (1981) de Claude Miller. Mais bien loin du même résultat. La faute à un scénario brumeux après la moitié du film, et des rebondissements plus que laborieux.

Le film s’étire, s’étire et cette nuit semble sans fin.

L’interprétation de Gérard Depardieu qui semble, lui aussi, perdu dans ce film, n’est pas aussi affutée que celles dont il a l’habitude (à cette époque) d’offrir aux spectateurs. .
Roman Polanski s’en sort à peine un peu mieux.

Il faut dire pour leur décharge que les dialogues ne sont pas à la hauteur du challenge. Ils nous viennent comme un torrent de banalités et les deux acteurs ne trouvent pas forcément matière pour hausser leur jeu.

Tout ceci est d’autant plus regrettable que l’affiche française du film est magnifique et promettait beaucoup.

La musique d’Ennio Morricone n’est pas transcendante elle non plus. Un cas de figure rare dans la collaboration entre Giuseppe Tornatore et le maestro. Je ne parle pas de la chanson interprétée par Gérard Depardieu qui m’afflige en dépit d’une belle mélodie.

 

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

La tentative d’évasion d’Onoff sous une pluie battante. Pour le coup l’aspect du film le plus réaliste et à mon avis le plus réussi.

L’ANECDOTE

Le film présenté à Cannes en compétition repart bredouille.

NOTE : 07/20

 

 

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