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Synopsis

Mer ionienne un bateau militaire britannique camouflé en bateau de pêche et recelant un nouveau système électronique nommé ATAC est coulé par une mine prise dans les filets de pêche. James Bond  quant à lui est aux prises avec un Blofeld diminué physiquement qui dans un sursaut de vengeance et par un système de commandes à distance veut écraser l’hélicoptère de l’agent 007 dans une zone industrielle désaffectée. James Bond finit par reprendre les commandes de l’hélicoptère et par précipiter avec le fauteuil roulant de Blofeld dans une cheminée d’usine. Les Havelock couple d’archéologues aident les britanniques à retrouver l’épave du bateau, mais ils sont assassinés sous les yeux de leur fille…

CRITIQUE

Retour au thriller réaliste et quasiment sans gadget.

John Glen reprend le flambeau. Lui qui jusqu’à présent était monteur « Au service secret de sa majesté » (« On her majesty’s secret service« ) (1969) de Peter Hunt, « L’espion qui m’aimait » ( » The spy who loved me« ) (1977) de Gilbert Lewis ou assistant réalisateur « Moonraker » (1979) du même Lewis, s’en tire plutôt bien.

Côté scénario si par rapport à « Moonraker » le côté humour bêta est mis en veilleuse tout n’est pas parfait, loin de là.
Le film va se perdre dans des considérations post adolescentes sur les amours contrariées d’une patineuse agaçante, qui parasitent un peu l’intrigue. Aussi lors de la poursuite dans la station de Cortina d’Ampezzo on a trop le sentiment que les scénaristes veulent faire passer James Bond par toutes les disciplines olympiques des jeux d’hiver et finalement la séquence est bien longuette.
Mais baste cela reste du bon James Bond.

Certes Roger Moore vieillit. Mais on a l’impression que physiquement il défend encore plus son rôle que dans les épisodes précédents. Notamment dans la scène où lui et Melina sont traînés par un bateau sur des récifs de corail, et lors d’une ascension périlleuse d’un mont grec. De plus les seconds rôles autour de lui s’étoffent et cela compense.

 

Carole Bouquet parvient à s’imposer en James Bond girl. Son arbalète vengeresse fait quelques dégâts parmi les méchants. C’est elle qui amène la touche frenchy, un comble puisqu’elle interprète une grecque, avec sa dedeuch (Citroën 2cv).

Cependant l’intérêt du film vient des méchants interprétés par Julian Glover, et Michael Gothard. En effet le premier passe pour un gentil une bonne moitié de film, l’autre utilise des moyens spectaculaires pour assassiner l’agent secret britannique. Par exemple des motos aux pneus cloutés qui poursuivent 007 sur les pistes de ski et armées de mitrailleuses.
Le rôle de trafiquant avec lequel s’allie James Bond et tenu par Topol, rappelle celui de Gabriele Ferzetti dans l’excellent « Au service secret de sa majesté« .

L’agent britannique qui n’hésite pas à s’allier à des malfrats pour parvenir à son but, donne de l’épaisseur au personnage qui n’est pas un chevalier immaculé. La toute première scène du film où James Bond se recueille sur la tombe de sa femme Teresa entretien la légende. Et c’est aussi cette nostalgie là qui nous fait apprécier ce James Bond.

Les décors naturels de la Méditerranée sont superbes, et très bien exploités. Ce James Bond délaisse les Etats-Unis et ce n’est pas un tort.

Quant à la musique de Bill Conti elle verse un peu trop dans le disco, certes années 1980 obligent, mais tout de même point trop n’en faut! c’est de la soupe pour les oreilles.

 

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

La poursuite en deux chevaux à travers les routes escarpées de l’Andalousie, pendant la cueillette des olives.

L’ANECDOTE

Ce fut une extraordinaire promotion publicitaire que l’utilisation de la 2 cv pour Citroën. Succès commercial garanti!

NOTE : 14/20

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