Synopsis

Rome, années 1970, l’attaque d’un autobus pour dérober aux passagers leurs valeurs, finit dans le sang. Un jeune homme est tué. Le commissaire Betti arrive sur les lieux. Ce drame ravive le souvenir de son frère mort dans des conditions similaires. Pour le commissaire Betti il faut combattre la violence par l’efficacité policière et la violence…

CRITIQUE

Premier film ayant pour héros le commissaire Betti.

Apôtre du flingage de la délinquance violente, il devient un paria de la police et se retrouve dans les rangs d’une bande de justiciers qui pourchassent les malfaiteurs les passent copieusement à tabac et les laissent à la police

Ce poliziottesco est un mélange d' »Inspecteur Harry » (« Dirty Harry« ) (1971) de Don Siegel et de « Un justicier dans la ville » (« Death wish« ) (1974) de Michael Winner, « Rome violente » montre un flic en rupture avec les méthodes de sa hiérarchie jugée trop molle, et qui verse vers l’autodéfense.

Le film est une suite de petites histoires violentes, sans vraiment contenir une colonne vertébrale si ce n’est le héros du film et le jeune policier qui l’accompagnait.

Marino Girolami filme avec efficacité, surtout les scènes d’action. le scénario de Vincenzo Mannino manque de subtilité.

Maurizio Merli au jeu assez limité interprète ce flic inexpressif si ce n’est à réclamer les dents serrées une réciprocité dans la violence. Avec le succès du film il deviendra la nouvelle icône du genre poliziottesco après Franco Nero.

La gauche intellectuelle qui avait pris le pouvoir à Cinecittà commence à perdre du terrain avec le genre poliziottesco.
Face à la violence qui déferle sur l’Italie depuis la fin des années 1960, nommée « années de plomb », une petite musique de droite dure commence à faire florès sur les écrans.
Même si le propos dans ce film est nuancé notamment par le personnage de Biondi qui fait comprendre au commissaire Betti que ses agissements ne font qu’engendrer une spirale de violence et le met à la même hauteur que ceux qu’il pourchasse.

Bonne musique des frère de Angelis.

 

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

Trois individus entrent dans un restaurant et menaçant l’ensemble du personnel et des clients, passent table par table. Le braquage finit par l’assassinat d’un père de famille.

L’ANECDOTE

La critique déteste. Le public adore! Enorme succès du film en Italie.

NOTE : 13/20

 

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