Synopsis

Des pionniers veulent quitter le Missouri pour aller plus à l’ouest dans l’Oregon. Un dénommé Tadlock prend la tête du convoi et demande à Dick Summers qui connaît la route de bien vouloir mener avec lui le convoi. Dick Summers au début refuse, sa femme est morte il y a quelques temps et son chagrin lui a coupé les jambes. Lije Evans un fermier  pousse sa femme à prendre le convoi alors qu’elle regrette encore sa vie en Pennsylvanie. Tous rêvent de terres vierges et de contrées à conquérir et civiliser…

CRITIQUE

Ce western tiré d’un roman de Alfred Bertram Guthrie Jr. date de 1967 et pourtant on a l’impression de regarder un western des années 1950 notamment par son discours mais aussi et surtout par sa réalisation.

Andrew V. McLaglen reste dans les grands westerns épiques qui ont fait la gloire du genre. On pense ici à « La piste des géants » (« The big trail« ) (1930) de Raoul Walsh ou « Le convoi des braves » (« Wagon master« ) (1950) de John Ford. Bien entendu un ton bien en dessous de ces deux derniers cités.

Car Andrew V. McLaglen récite son western comme son catéchisme, avec juste assez de foi pour que le spectateur accroche à l’histoire. Mais sans être emporté dans le récit ou dans le voyage.

Pourtant il a un casting solide fait d’un trio habitué au genre.
Si Kirk Douglas joue une fois encore un homme sadique et tourmenté et donc ne nous surprend guère.
Richard Widmark en fermier obstiné qui ne voit pas plus loin que son champs d’Oregon, un peu ballot et faible de caractère, nous fait lever les paupières.
Et Robert Mitchum en pistard veuf, mélancolique qui perd la vue a droit à toute notre attention.
On note l’arrivée sur les écrans d’une teenager encore mal dégrossie (elle est très joufflue) Sally Field.

La musique est du même tonneau que le film un peu vieillotte, et maintes fois entendue.

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

Le chef des sioux vient demander justice aux membres du convoi dont l’un d’entre eux a tué un enfant de sa tribu. Après un chantage à l’exécution sommaire d’un jeune de la communauté, l’ex sénateur Tadlock parvient à faire se dénoncer le coupable qui accepte le châtiment. Celui-ci est alors pendu immédiatement par Tadlock lui-même. La scène la plus dramatiquement réussie.

L’ANECDOTE

Le romancier Alfred Bertram Guthrie, Jr. a écrit aussi le roman dont Howard Hawks a fait un chef d’oeuvre de western « La captive aux yeux clairs » (« The big sky« ) (1952).

NOTE : 12/20

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