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Synopsis

Années 1990, Carolyn et Michael ouvrent le testament de leur mère Francesca qui vient de mourir dans sa ferme de l’Iowa. Ils lisent avec surprise que leur mère a eu une aventure avec un homme en 1965. Il s’agit de Robert Kincaid photographe au « National Geographic » qui cherchant les ponts en bois du comté de Madison s’est adressé à Francesca Johnson. Sa famille étant partie pour une foire dans l’Illinois, elle se propose à l’emmener au pont de Roseman. Puis l’invite à boire un thé et ensuite lui propose de dîner. Robert Kincaid est un homme qui amène un vent de fraîcheur chez Francesca. Plus attentif à ses désirs et plus à l’écoute que son mari, Francesca commence à être séduite lorsqu’il quitte la maison. Ne parvenant pas à dormir, elle écrit une invitation au dîner du lendemain et va sur le pont de Roseman y fixer l’invitation…

CRITIQUE

Troisième chef d’œuvre de Clint Eastwood.

Ce mélo magnifique divinement interprété par Meryl Streep et Clint Eastwood  est une belle réflexion toute en finesse sur l’amour.
Vaut-il mieux vivre un amour merveilleux à distance, quitte à ce que la personne avec laquelle on vit ne nous suscite plus que de la tendresse et de la reconnaissance, plutôt que de quitter ce dernier pour peut-être tout gâcher en allant rejoindre celui ou celle à qui nos pensées vont?

Clint Eastwood filme des petits riens (un fou rire, une main qui s’attarde sur un col de chemise, une femme regardant un nouvel homme se déshabiller, un homme offrant un bouquet de fleurs) avec une tendresse infinie pour ses personnages. Il rend aussi hommage à ces ponts de bois couverts qui enjambe d’improbables cours d’eau dans un Iowa qui subit un été torride.

Enfin il filme un hymne de tolérance vis-à-vis de l’étranger ou de celui qui est en marge de sa société comme le photographe itinérant, ou la femme adultère.

Il faut signaler l’excellent travail d’adaptation d’un roman à l’eau de rose mielleux et niais par Richard Lagravanese.

La musique de Lennie Nihaus et Clint Eastwood est aussi charmante que le film.

 

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

La longue séquence de danse dans la cuisine de Francesca sur un jazz. D’une beauté inouïe.

L’ANECDOTE

Bruce Beresford réalisateur oscarisé pour « Tendres passions » déjà un excellent mélo devait tourner le film. Mais un désaccord sur la partenaire de Clint Eastwood lui fit abandonner le projet au profit de la star oscarisée aussi pour « Impitoyable« .

NOTE : 18/20

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