Synopsis

Paris années 2000, Cora est une jeune femme qui anime un karaoké. Mais elle ne supporte pas que les clients massacrent ses chanteurs à textes préférés. Elle cherche à devenir interprète mais se refuse à participer aux télé-crochets. Alice est actrice qui n’a qu’une envie faire du cinéma. Mais elle est enfermée dans le doublage de mangas télévisés. Et quand un de ses collègues quitte le doublage pour aller tourner un film, ses ambitions resurgissent. Enfin Bertrand est professeur de français dans un lycée. Après un premier roman, le voici bloqué dans l’écriture de son deuxième livre. Sa compagne Solange lui fait savoir que ce qu’il a écrit est loin d’être bon…

CRITIQUE

Marc Fitoussi pour son premier film s’interroge sur le besoin de certaines personnes de devenir célèbres par le biais artistique. Que ce soit dans la chanson, le cinéma ou la littérature.

Le problème du film réside dans le fait que ses personnages principaux notamment Cora et Bertrand ne sont guère intéressants en eux-mêmes. Celui interprété par Sandrine Kiberlain m’a semblé plus riche. Mais cela ne représente qu’environ un tiers du film.

Cette comédie flirte bien souvent avec la comédie dramatique et donc le rire se fait un peu rare (hormis les scènes du déguisement en hippopotame de Clara et des relations d’Alice avec sa sœur et sa famille).

Le travail sur le scénario aurait mérité d’être un peu plus poussé. Peut-être en ne conservant qu’un personnage et en approfondissant les embûches de ses rêves.

La réalisation de Marc Fitoussi est un peu transparente pas de parti-pris. Cela ressemble à un téléfilm consensuel. D’où une sensation d’ennui qui nous envahit un peu.

Les interprètes sont bons, Valérie Benguigui est toujours juste et Sandrine Kiberlain magnifiquement lunaire.

La musique du duo Gane et O’Hagan a des côtés à la fois sympathiques et horripilants.
Sensation étrange.

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

Alice pense enfin à offrir un cadeau d’anniversaire à son neveu après six mois d’oublis. Elle n’a rien trouvé d’autre qu’un cochon d’Inde sous les yeux épouvantés de l’inconséquence de sa sœur.

L’ANECDOTE

Marc Fitoussi indique dans la presse que ce film est aussi une forme d’introspection sur sa personne à ce moment précis de la vie : « J’ai commencé à écrire ce scénario à une époque où cette frénésie de starification n’était pas tant à la mode […] Je suppose qu’il y’avait de ma part une forme de projection, puisque à cette époque je débutais dans le métier et que je n’avais aucune certitude quant à mon avenir artistique « .

NOTE : 11/20

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