Synopsis

Libye années 1960, un coucou au nom barbare de Fairchild C-82 Packet survole le désert. Le pilote Frank Towns et son navigateur Lew Moran se dirigent vers Benghazi amènent dix hommes qui travaillent pour une compagnie pétrolière ainsi que du fret. Mais l’avion se fait vieux et outre une radio en panne celui-ci ne résiste pas à la tempête de sable. Les deux moteurs tombent en panne. Frank Towns fait un atterrissage forcé dans le désert du Sahara. Deux hommes meurent durant l’atterrissage catastrophe, 1 est grièvement blessé…

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CRITIQUE

C’est du film d’hommes! Ambiance virile, sueurs et affrontements musclés. Le film ne manque pas d’atout notamment un scénario qui l’air de rien s’interroge sur le pouvoir et ses attributs. Ici un freluquet allemand qui s’impose par son idée et qui s’octroie des avantages au détriment des autres.

Le film se base sur un canevas où sur un certain nombre d’hommes en l’occurrence douze (cela ne vous rappelle rien?), tous n’en réchapperont pas. Et seule une petite poignée survivra. D’ailleurs « Le vol du Phénix » précède « Les douze salopards » comme un galop d’essai pour maîtriser un casting de haut vol.
Et ce qu’il fera parfaitement dans le film suivant est ici moins convaincant. Certains rôles sont sacrifiés :

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Gabriele Tinti dans le rôle du blessé, George Kennedy a aussi un rôle qui n’est pas à la mesure des attentes du spectateur.
Ce sont surtout le pilote, son navigateur et l’ingénieur qui ont les plus grosses scènes.

Le film souffre de quelques invraisemblances. Comme l’agonie du blessé dans la carlingue de l’avion qui aurait du mourir cuit à point, le soleil chauffant l’avion comme un four. La reconstruction de l’avion est elle même assez peu crédible mais le spectacle de l’affrontement James Stewart/Hardy Krüger suffit pour emporter le morceau.

Une fois de plus James Stewart montre l’étendu de son talent et sa capacité à passer en un clin d’œil de la bonhomie à la sourde violence. Richard Attenborough qui balance entre son amitié avec le premier (Le pilote) et l’espoir qu’à fait naître le second (l’ingénieur) est aussi formidable.

La musique de Frank De Vol manque elle sérieusement d’envergure. Aucun souffle.

 

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LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

L’ingénieur révèle au pilote et son navigateur qu’en fait il n’a fait jusqu’à présent que des plans de maquettes d’avion. Mais elles ont toutes volé! Scène à la fois pathétique et comique dans laquelle les trois personnages sont magnifique ment servis par la caméra de Robert Aldrich.

L’ANECDOTE 

Le film a fait l’objet d’un remake « Le vol du Phoenix » (2004) de John Moore avec Dennis Quaid, Giovanni Ribisi et Miranda Otto, en deçà du modèle. Encore un remake inutile.

NOTE : 14/20

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