Synopsis

Seattle Etats-Unis années 1980, David Lightman un adolescent féru de jeux électroniques et de micro informatique, cherche un nouveau jeu. Il pirate un fabricant de jeux électroniques. Pour cela il se fait passer pour un brillant électronicien retiré et parvient à retrouver le mot de passe qui lui permet d’accéder au listing de jeux. Il choisit de jouer à la guerre thermonucléaire. En fait il vient de pénétrer dans l’ordinateur central du NORAD (North American Aerospace Defense Command). Cette unité électronique créée pour fabriquer des scenarii de guerre thermonucléaire entre les deux blocs EST-OUEST et conçue pour apprendre de ses erreurs et s’auto-perfectionner, reçoit la demande du jeune David et commence à déclencher les alertes à la guerre nucléaire et à imaginer un premier scénario. Au NORAD les militaires sont convaincus d’une agression soviétique et commencent à préparer la contre offensive…

CRITIQUE

Film qui dans les années 1980 a eu un grand retentissement grâce à son scénario intelligent et terrifiant.

Comment un jeune adolescent en piratant un ordinateur de l’armée américaine peut déclencher une guerre thermonucléaire alors que son but n’était que de jouer?

Certes le film a pris un coup de vieux surtout côté technologique. Mais le scénario reste aussi solide et le suspense correctement mené. L’ordinateur du NORAD nommé WOPR fait furieusement penser a HAL de « 2001 l’odyssée de l’espace » de Stanley Kubrick.
HAL était bien plus pervers mais WOPR reste un ordinateur aux réactions importantes à cause de l’automatisation des processus et de l’exclusion de l’homme de plus en plus importante dans le processus.

John Badham parvient à mener son film avec des personnages un peu stéréotypés mais qui gardent une complexité.

Ainsi en est-il du général Beringer dont l’interprétation de Barry Corbin est tout à fait réussie. Le rôle du professeur Falken inventeur du WOPR est par contre mal exploré surtout lorsqu’il est à l’intérieur du NORAD.
Quant à Matthew Broderick il est plutôt à l’aise dans ce rôle et évite le côté tête à claques de certains adolescents dans le cinéma américain.

La musique de Arthur B. Rubinstein est emblématique des années 1980 mais ne dessert pas trop le film de nos jours.

 

 

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

L’ordinateur central WOPR après une partie de morpion contre lui-même (jeu ou en principe les parties finissent en nul) il déclenche multitude de scénarii de guerres nucléaires toutes finissent en anéantissement total  et immédiat de 80% de la population de la planète. les 20% restants étant condamnés à terme.

L’ANECDOTE

Le véritable ordinateur du NORAD se nommait BURGR. WOPR rendant hommage au hamburger de « Burger King » nommé Whopper.

NOTE : 14/20

Video & Photo

1 videos 18 photos

Write a comment

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *