Synopsis

Philadelphie (Pennsylvannie) années 1980. Deux vieux riches banquiers de la Duke & Duke bank  font un pari absurde. Randolph parie qu’un homme riche peut rapidement se transformer en criminel si son environnement lui devient hostile et a contrario un pauvre criminel peut s’adapter aussi vite à la vie faste d’un riche banquier. Pour cela ils vont prendre pour cobaye Louis Winthorpe III actuel président de la banque qu’ils vont déchoir en le faisant passer pour un voleur, ils vont le remplacer par Ray Valentine un noir pauvre et combinard…

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CRITIQUE

Cela ressemble à une comédie des années 1930-1950 comme Hollywood et surtout Frank Capra savait les faire mais avec un traitement des années 1980. Déjà sous la sophistication du scénario pointent quelques vulgarités dans les dialogues.

Peut-être que la présence de Eddie Murphy y est pour quelque chose. On sait que l’humour des afro-américain ne fait pas dans la dentelle. Sorti tout droit de l’imitation et du stand-up, Eddy Murphy depuis 1980 régale le public de ses sketchs sur le NBC’s Sturday Night, et lui redonne un intérêt auprès du public qui revient en masse voir l’émission.

C’est son deuxième rôle au cinéma après « 48 heures » (1982) de Walter Hill succès retentissant.

Dan Aykroyd a à peine un peu plus de bouteille. Après un petit rôle dans « 1941 » (1979) de Steven Spielberg, il a été un des deux « Blues brothers » (1979) énorme carton au cinéma.

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John Landis s’entoure donc de deux espoirs de la comédie et les confronte à deux légendes hollywoodiennes Ralph Bellamy et Don Ameche qui ont connu leur heure de gloire dans les années 1930-1940. Les quatre acteurs ainsi que l’ensemble du casting tient bon la route.

Le film est une comédie agréable qui a par moments quelques pertes de rythme, et un passage totalement loufoque sûrement signé John Landis (scènes du train) qui déséquilibre un peu l’ensemble.

On peut aussi regretter que le réalisateur ne se soit pas plus aventuré dans le Philadelphie interlope des années 1980 période durant laquelle la ville a connu une de ses pires crises sociales.

Les scénaristes ont repris à leur compte les rendez-vous dans les parkings de Mark Felt dit « Gorge profonde » quand il renseignait les journalistes Bob Woodward et Carl Bernstein su Washington Post sur l’affaire du Watergate.

Certes le « Philly » huppé est très photogénique mais le contraste des deux était (et est toujours, il reste encore des quartiers très pauvres) assez saisissant.

Elmer Bernstein pique allègrement dans « Les noces de Figaro » de W.A. Mozart, mais aussi un ersatz de « Marseillaise »  Ce qui n’est pas sans rapport avec les thèmes du film : déguisements et ascension (ou chute) sociale et révolte.

 

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LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

Ray Valentine surprend les Duke & Duke solder les comptes de leur pari et s’aperçoit que Louis Winthorpe et lui-même n’ont été que les jouets de deux vieux pour une somme dérisoire.

L’ANECDOTE

En 1988 John Landis tourne « Un prince à New York » (« Coming to America« ) avec pour acteur principal Eddie Murphy. Il rappelle pour des seconds rôles Ralph Bellamy et Don Ameche qui reprennent les rôles des frères Duke en fâcheuse position.

NOTE : 12/20

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