Synopsis

Un mexicain rameute ses ex compagnons de brigandage et de mercenariat à la demande de son chef « Le hollandais ». Il va chercher une brute qui élève les poules et les cochons dans une ferme, un lanceur de couteau japonais, qui officie dans un cirque ambulant, un spécialiste de la dynamite qui vit du poker en jouant petit au milieu de mineurs. Sur le lieu du rendez-vous avec le hollandais, l’armée a investi le village et s’apprête à exécuter un homme. Le hollandais et ses quatre sbires font échouer l’exécution, et les paysans révoltés lynchent, les soldats débordés. Le hollandais explique à ses compagnons pourquoi il les a convoqué: Il s’agit d’attaquer un train qui transporte 500 000 dollars…

CRITIQUE

Les producteurs italiens ne reculaient jamais devant une idée de marketing comme par exemple: « Et pourquoi ne pas faire un genre de « Mission impossible » vous savez la série télé qui cartonne depuis 3 années?

Et puis il y a l’acteur Peter Graves, le gars qui tient la vedette dans la série, figurez-vous qu’il a envie de faire un peu de cinéma, il devrait nous le faire pour pas trop cher…

Voila le pitch : Alors, il y aurait 4 spécialistes chacun dans une discipline et ils auraient une mission suicide à accomplir. Comme par exemple, attaquer un train truffé d’hommes armés avec mitrailleuses et canon. Et en plus le convoi serait surveillé à intervalles réguliers par l’armée… »

Si cela fait une idée cela fait-il un film? Eh bien oui, mais de justesse!
C’est agréable à regarder, mais sans plus.

Les acteurs ne sont pas très bons.

Heureusement le scénario signé Marc Richards et Dario Argento (qui s’illustrera dans le giallo) est solide même s’il n’est pas très inventif.

Il y a cependant quelques passages remarquables, et une très bonne musique d’Ennio Morricone. C’est toujours ça de pris!

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

Alors qu’un des leurs est sur le point de se faire fusiller les femmes entonnent un chant pour permettre au condamné de mourir dignement. Les soldats ont beau tenter à coups de crosses dans le visage de les empêcher de chanter c’est peine perdue: Tout le pueblo soutient ainsi le condamné. Belle séquence d’émotion.

L’ANECDOTE

Le film est tourné par Don Taylor appuyé par Italo Zingarelli. Ce dernier est surtout un producteur. De péplums au début de sa carrière puis de westerns italiens parmi lesquels les trois Trinita: « On l’appelle Trinita« , « On continue à l’appeler Trinita« , et « Et maintenant on l’appelle Plata« .

NOTE : 12/20

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