Synopsis
France, années 1980, dans un endroit montagneux et isolé, Victorien un jeune homme un peu vagabond, trouve sur son chemin un autocar empli de voyageurs morts. Il profite de l’absence toute présence pour subtiliser leurs bijoux et objets de valeurs. Dans les heures qui suivent dans les journaux on annonce qu’un car avec 50 personnes à bord a plongé dans un lac. Aucun rescapé. Quelques jours plus tard Victorien rentre à Paris pour voir sa tante Amanda Weber chercheuse au musée d’ anthropologie. Il lui raconte tout. Amanda décide de mener sa propre enquête…
CRITIQUE
Le meilleur film de Jean-Pierre Mocky.
Celui qui a le plus de tenue. Le moins je-m’en-foutiste.
Que ce soit dans l’écriture ou la réalisation.
Même si l’on n’atteint pas les hauts sommets du thriller, le spectateur peut prendre quelques plaisirs à suivre la perruque bouclée dont Jean-Pierre Mocky a affublé Catherine Deneuve.
Richard Bohringer très inquiétant est d’une grande sobriété.
Et Dominique Lavanant est encore sensationnelle.
Kristin Scott Thomas fait une de ses premières apparitions au cinéma.
Le réalisateur nous a concocté un petit thriller qui un an après l’accident nucléaire de Tchernobyl suscite quelque intérêt sur l’empoisonnement de personnes, le secret absolu, et la raison d’Etat servie par des barbouzes et la paranoïa qui s’installe naturellement.
Il en profite aussi pour égratigner les voyages organisés et la beaufitude ambiante.
Le réalisateur profite d’un budget confortable pour soigner son film et lui offre comme écrin une sublime musique signée Gabriel Yared…
LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE
Amanda Weber visite les vestiges d’un château dans la neige, hanté par d’énormes rapaces. Etrange et impressionnant.
L’ANECDOTE
Dominique Lavanant pour son rôle de femme assaillie par la solitude et le désir sexuel recueille un César.
NOTE : 14/20
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