Synopsis

1943, après l’évasion de sa prison italienne de Mussolini par les troupes nazies, le führer demande à l’amiral Canaris de monter une opération semblable pour enlever Winston Churchill et reprendre la main sur le plan diplomatique, dans une guerre à présent considérée pour beaucoup de gradés comme perdue. L’amiral Canaris qui dirige l’Abwehr s’en remet au colonel Max Radl en lui recommandant de ne pas insister. Mais un rapport d’un espion allemand en Angleterre, indique que le premier ministre britannique va prochainement visiter les côtes est de l’Angleterre. Pour Radl s’est « le hasard objectif » qui se manifeste. Il fait part de ce nouveau fait au Reischführer Himmler qui autorise l’opération et lui en donne les moyens…

CRITIQUE

Film de guerre déceptif.

Tiré du premier roman de Jack Higgins (1929-2022) ayant pour héros Liam Devlin.

Avant tout parceque le personnage de Liam Devlin est mal défini. Et ne joue pas au final un grand rôle si ce n’est de préparer le terrain pour les allemands puis draguer une jeune fille en fleur.
il aurait été intéressant de creuser la psychologie de ce soldat de l’IRA qui se compromet avec l’Allemagne nazie pour parvenir à ses fins politiques de séparatisme d’avec l’Angleterre.

D’ailleurs le personnage principal du film est l’officier parachutiste Steiner.

Michael Caine tient le film sur ses épaules. Les personnages de Donald Sutherland et Robert Duvall étant sacrifié.
Larry Hagman en gradé américain et crétin nous fait passer quelques bons moments de rire.
Treat Williams tire son épingle du jeu.

Les extérieurs de Cherbourg ont leur devantures écrites en anglais.
Résultat en début de film il règne une confusion pour le spectateur qui ne comrend pas où se déroule l’action.

Le film manque aussi de scènes berlinoises. Quand dans un film on a Hitler, Canaris et Himmler, on se doit de fournir des scènes « stratégiques ».

La musique de Lalo Schifrin (hormis, le générique de fin) ne percute guère. Il n’est pourtant agueri à ce type de films.

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

En Pologne, Steiner arrache des griffes des SS une jeune juive qui veut échapper à la déportation. SS et parachutistes sont à deux doigts de s’entretuer. Steiner de par son prestige militaire parvient cependant à mettre la jeune fille sur un train. Elle est immédiatement abattue. Steiner et ses hommes sont arrétés. Belle scène avec une forte tension dramatique.

L’ANECDOTE

John Sturges n’a pas eu un comportement digne d’un réalisateur impliqué. Il est accueilli en nabab hollywoodien par les britanniques (producteurs, acteurs et techniciens). Sturges tourne le film avec une désinvolture manifeste. Une fois les dernières images tournées il quitte l’Angleterre pour aller pêcher le gros au large et ne se soucie plus du film. Peut-être que cet arrière goût d’inachevé vient-il de ce fait?
John Sturges ne tournera plus pour le cinéma.

NOTE : 12/20

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