Synopsis

Région parisienne années 1980, quatre petits malfrats font un casse audacieux de la bijouterie Cartier. Leur chef surnommé Mozart vient chez Simon Verini  pour qu’il fourgue leurs bijoux. Simon Verini décide d’aller à Amsterdam mais le soir de son départ sa femme se fait enlever. Il rentre précipitamment et négocie le retour de sa femme contre les bijoux. Lors de l’échange, après avoir pris les bijoux, le kidnappeur tue la femme de Simon Verini et prend la fuite. Simon Verini apporte quand même la somme évaluée des bijoux prise sur ses propres économies et menace les quatre malfrats de faire la peau à celui qui a tué sa femme. Mais le lendemain matin il est arrété avec Charles son complice pour le vol des bijoux…

CRITIQUE

Claude Lelouch renoue avec le genre policier, qui lui réussit bien mieux que lorsqu’il filme de la philosophie de bazar.

Même si ce film ne vaut pas son polar précédent « A nous deux » qui date de 1979.

Le réalisateur nous offre un spectacle sympathique qui allie le thriller à la comédie dramatique. Il fait comme son personnage surnommé Mozart avec les forces de l’ordre leur faisant croire qu’une bombe risque d’exploser en pleine représentation, un énorme bluff.

Et ça marche! On se laisse embarquer dans cette histoire et on finit par croire à cette histoire qui tient à peine debout.

Mais aussitôt vu, le film est aussitôt oublié.

La force du film réside dans sa distribution.
Jean Yanne est tout à son aise dans ce film où le réalisateur a laissé une grande place à l’improvisation des dialogues.
Patrick Bruel fait un numéro de charme sans trop en faire.
Marie-Sophie L. est touchante dans le rôle d’une fille de malfrat qui découvre un monde de violence terrible que son père lui avait caché.

Francis Lai un poil moins inspiré pour Claude Lelouch compose une partition de piano bar où la nostalgie est par trop présente.

 

 

Ce film est recensé dans la page : LE FILM POLICIER ET LE THRILLER FRANÇAIS DE 1945 à 2015.

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

La fille de Simon Verini en pension dans une grande école privée en Suisse a tricoté à son père et son oncle qui sont en prison des bonnets portant les inscriptions « papa » et « tonton ». Les deux prisonniers arborent fièrement leur trophées de laine.

L’ANECDOTE

Francis Lai est le compositeur attitré de Claude Lelouch depuis « Un homme et une femme » (1966).

NOTE : 13/20

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