Synopsis

Istamboul, années 1920, Eve Tozer apprend lors d’une soirée huppée par l’avocat de la société de son père que celui-ci a disparu en Afghanistan et que s’il n’est pas retrouvé vivant dans les 12 jours, il sera considéré comme mort. Que la majorité des parts reviendront ainsi un dénommé Bentik et qu’elle perdra par conséquent la source de tous ses revenus qui lui permettent de vivre sur un grand train. De suite Eve se met en quête d’un avion. Elle finit par apprendre qu’un certain O’Malley peut lui venir en aide. Mais c’est un ivrogne…

CRITIQUE

Eh bien ce n’est pas si mauvais que cela.

Le film traîne une réputation assez médiocre. Normal il est sans cesse comparé au film « Les aventuriers du de l’arche perdue » (« Raiders of the lost ark« ) (1981) de Steven Spielberg. Il faut dire que le choix du titre français, une idiotie, incite à cette comparaison.
Et effectivement il supporte difficilement la comparaison. Mais il n’est pas pour autant un mauvais film.

Le scénario est parfois décousu (surtout sur la fin), les liens entre le personnage de Bentik et les poursuivants d’Eve Tozer et O’Malley ne sont pas assez dessinés. On ne sait s’ils parviendront à sauver l’héritage d’Eve.

Brian G. Hutton (1935-2014) manque sûrement de peps dans sa réalisation et son montage, cependant il tient son sujet de bout en bout et sa direction d’acteurs est pertinente. Il arrive à obtenir de bonnes choses de sa distribution.

Un point faible du film est que l’on voit que les extérieurs ne correspondent pas au pays dans lesquels ils sont censés appartenir : Inde, Chine, Afghanistan et Tibet.
Les extérieurs Yougoslaves et la figuration sont assurément un bon choix économique mais un mauvais choix artistique.

Tom Selleck et Bess Armstrong tirent très bien leur épingle du jeu. Surtout Bess Armstrong qui surprend son monde par son naturel et sa vivacité, à tel point que l’on se demande pourquoi elle n’a pas percé plus au cinéma.

La musique de John Barry apporte du souffle aux images. Il est vraiment le compositeur qui sait amplifier les grands espaces.

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

 

L’ANECDOTE

Brian G. Hutton tourne avec « Les aventuriers du bout du monde » son ultime film de cinéma. Il est connu pour avoir tourné deux films de guerre devenus des classiques « Quand les aigles attaquent » (« Where eagles dare« ) (1968) et « De l’or pour les braves » (« Kelly’s heroes« ) (1970) tous deux avec Clint Eastwood au générique.

NOTE : 12/20

 

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