Synopsis

Le SPECTRE qui a perdu un de ses cadres avec le docteur No, monte une machination. Sur l’idée d’un célèbre joueur d’échec nommé Kronsteen, et mis en oeuvre par un ancien colonel du KGB, Rosa Klebb, le plan est d’attirer James Bond en Turquie par  une jeune Russe désirant passer à l’ouest en échange de quoi elle permet de mettre la main sur le Lektor machine soviétique sophistiquée qui permet de décoder les messages transmis aux ambassades. A la suite de quoi il suffit de tuer l’agent 007 et mettre la main sur le Lektor. Arrivé à Istambul, James Bond est pris en charge par l’agent local du MI6 Kerim Bey. Istambul est un vrai nid d’espion où tout le monde surveille tout le monde…

CRITIQUE

Dès le second film des aventures de l’agent secret 007, on peut dire que nous entrons dans le vif du sujet. Car ce second opus de la saga est un des tous meilleurs.

Les codes sont en place, une séquence de pré-générique, un générique à la fois érotique et très stylisé signé Robert Brownjohn sur un tube mis en musique par John Barry, un chef nommé M, une secrétaire Moneypenny, une mallette contenant des gadgets de self défense fabriquée artisanalement par Q, une intrigue qui par ces temps de guerre froide évite de jeter de l’huile sur le feu en créant un ennemi mondial nommé SPECTRE, des paysages exotiques, de l’action, des femmes manipulatrices d’autres sincèrement amoureuses du héros, enfin un agent secret séducteur et violent.
Finalement assez peu d’humour dans ce film assez brut où les situations s’enchaînent assez naturellement.

Les méchants le colosse blond et la petite colonelle sont très réussis.
La James Bond girl, l’italienne Daniela Bianchi est un ravissement et n’a rien d’une potiche dans le film contrairement à Ursula Andress dans l’opus précédent et bien d’autres qui lui succéderont.
Perdro Armendariz (1912-1963) fait une dernière belle prestation avant de tirer sa révérence envers ce bas monde.
Sean Connery joue les 007 avec grande classe mais aussi le punch nécessaire pour les scènes physiques.

Terence Young filme tout cela avec talent.
Le scénario fait encore dans une certaine crédibilité. Les scènes spectaculaires (bagarre dans l’Orient Express, attaque d’un hélicoptère, poursuite en bateaux), s’enchaînent sur la fin du film.

La musique de John Barry atteint déjà des sommets. Airs entraînants, thèmes récurrents et audibles. De la belle ouvrage.

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

James Bond et la belle Tatiana prennent un bateau à moteur pour rallier Venise. Mais le SPECTRE tente de lui faire barrage. Très belle scène d’action, assez brève mais spectaculaire.

L’ANECDOTE

Daniela Bianchi actrice née à Rome en 1942 dont la carrière cinématographique ne dure que 10 ans avec pour point d’orgue « Bons baisers de Russie« . quitte le cinéma en 1968 après quelques tournages dans des sous-produits de films d’espionnage produits en Italie, par des producteurs opportunistes qui surfaient sur la vague des James Bond. Elle a tourné notamment dans « Slalom« , « Opération frère cadet« , et « Requiem per un agente segreto« .

NOTE : 15/20

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