Synopsis

Suite à la bataille de Little Big Horn, les Sioux remontent vers le nord et passent la frontière canadienne pour retrouver les indiens Crees et passer des alliances. Sur leur passage ils massacrent les blancs qu’ils croisent. O’Rourke, un inspecteur de la police montée canadienne et son frère indien Cajou, rencontrent ainsi Grace, une survivante d’un massacre. Ils la ramènent au fort. Mais les Crees sont désemparés, contraints de rendre les armes aux autorités canadiennes, et ne pouvant pas chasser pour se nourrir ils sont sur le point de se retourner contre les canadiens avec lesquels pourtant ils vivaient jusqu’à maintenant en bonne entente. Ils sont prêts aussi à s’allier avec les Sioux…

rueducine.com-la-brigade-heroique-photo (3)

CRITIQUE

Il ne s’agit pas d’un des chefs d’oeuvre de Raoul Walsh mais d’un film très honnête tourné en décor naturels et dont le réalisateur a su tirer grand parti.

Certes Alan Ladd n’est peut être pas l’acteur idéal de la situation pour incarner cet officier de la police montée un peu trop propret sur lui. De plus la caractérisation du personnage est des plus basique. Son métissage indien ne gêne guère sa carrière, et il prend toujours les bonnes décisions.
Shelley Winters se démène comme elle le peut avec un personnage tout aussi mal écrit puisque accusée (à tort) d’assassinat mais qui ne se défend guère.

rueducine.com-la-brigade-heroique-photo (4)
Heureusement que Raoul Walsh maîtrise parfaitement sa réalisation à défaut du scénario qui s’avère peu convaincant. Ses scènes extérieures sont magnifiques et les scènes d’action (les attaques indiennes) sont spectaculaires.
D’ailleurs les scènes indiennes sont toutes formidables.

Même si à Hollywood au début des années 1950 les Sioux n’étaient que de redoutables guerriers qu’il fallait réduire et le général Custer un héros à célébrer. Heureusement que les Crees sont « de bons indiens » soumis à l’autorité gouvernementale.
Dans ce film Custer est en partie vengé. C’est déjà ça!

rueducine.com-la-brigade-heroique-photo (2)

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

La rencontre entre Crees et Sioux pour une éventuelle alliance contre le Canada avec une multitude de figurants. Très impressionnant!

L’ANECDOTE

Il semblerait que la petite taille de Alan Ladd (1.68 m) ait été un petit peu exagérée. Il n’a jamais été question qu’il se percha sur une caisse ni que l’on creusa une tranchée pour sa partenaire Shelley Winters qui était encore plus petite que lui (1.61 m) afin qu’ils se parlèrent les yeux dans les yeux. Même si Shelley Winters qui le laissait entendre aimait bien à lancer quelques perfidies à droite et à gauche…

NOTE : 12/20

Video & Photo

1 videos 6 photos

Write a comment

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *