Synopsis

Turin années 1970, alors qu’une banque se fait braquer par trois hommes, très vite le vigile est abattu. Simultanémant un car scolaire est victime d’une agression. Tous les enfants sont enlevés, là aussi par quatre hommes. Les alarmes ayant sonné à la banque le commissaire Betti se rend sur les lieux. Les gangsters prennent une otage et parviennent à échapper à la police. Mis au courrant de l’enlèvement des enfants le commissaire Betti décide de prendre ce dossier en priorité. la demande de rançon étant faite en banlieue de Milan le commissaire Betti se délocalise et fait appel à son ami et collègue le commissaire Arpino bien moins fougueux…

CRITIQUE

Marino Girolami (1914-1994) reprend sous le pseudo de Franco Martinelli, le troisième et dernier opus du commissaire Betti interprété par le marmoréen Maurizio Merli (1940-1989).

Film assez ambitieux, il se situe dans trois villes. L’histoire commence à Turin, puis l’action passe à Milan et se dénoue à Gènes.

Le scénario est plutôt sophistiqué notamment dans la description du milieu et ses ramifications dans les divers business de la pègre. On y voit surtout la braquage de banques, le trafic de drogues et l’enlèvement trois spécialités des gangsters italiens  et (ou) mafieux durant les années de plomb.
Mais on peut aisément comprendre et imaginer que la prostitution, les détournements de marchés, le jeu, l’extorsion font aussi partie de la panoplie.

Le fait de transposer dans trois villes différentes donne du rythme au récit. La réalisation de Marino Girolami y est aussi pour quelque chose. Les scènes d’action sont nombreuses.

La violence des années de plomb sont bien décrites, ainsi que l’exaspération de la police.
Même si le spectateur ne développe pas un amour pour le personnage du commissaire Betti, il regrette la fin bêtement tragique et surtout mal amenée.

La musique de Franco Micalizzi si elle est rythmiquement irréprochable, il n’en va pas de même pour le côté mélodique qui devient très vite schématique. Il n’a pas la puissance évocatrice d’un Ennio Morricone, ni le sens de la ritournelle d’un Stelvio Cipriani.

 

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

Pour la deuxième fois les braqueurs de banque utilisent la ruse du faux otage. Une fois de trop. Le commissaire Betti n’est pas une andouille.

L’ANECDOTE

Raymond Pellegrin a pas mal usé ses guêtres sur les plateaux de cinéma italiens. Une belle vingtaine de films.

NOTE : 13/20

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