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Synopsis

rueducine.com-stelvio cipriani-photo (2)Stelvio Cipriani est né à Rome.
Il fait des études de piano et de composition à l’Academia Santa Cecilia où sont passés les plus grands musiciens et chanteurs lyriques italiens du XXème siècle.

Il est diplômé et se consacre à la musique de variété notamment pour Rita Pavone.

Puis il part pour les Etats-Unis pour apprendre le jazz. Il a notamment pour mentor Dave Brubeck avec lequel il participe à quelques concerts.

De retour au pays, il se consacre à la musique de films. L’industrie du cinéma italienne est alors la plus créative, et les productions s’enchaînent à un rythme effréné. La demande de musique pour les films est énorme.
Il commence en 1966 et 1967 par illustrer deux westerns italiens appelés péjorativement « spaghetti »
S’ensuivront plus de 200 musiques de films.

Lors des années 1978-1984 il est le compositeur le plus demandé sur la place romaine. Ennio Morricone qui détenait ce privilège lève le pied après ses années fastes (1971-1975).

Son style comparé à celui d’Ennio Morricone se différencie surtout sur le travail de la rythmique très influencé par le jazz et la pop-rock américaine. Il lui manque cependant de l’ampleur mélodique (héritée de la musique italienne d’opéra) et le souffle évocateur que possède son aîné.

Hélas pour Stelvio Cipriani ses musiques illustreront exclusivement des films de séries B (filone en italien).  Son film le plus reconnu est « Adieu à Venise » (« Anonimo veneziano« ) (1971) de Enrico Maria Salerno avec Florinda Bolkan et Tony Musante.

Cependant il a su par un sens inné du groove mélangé à celui de l’easy leastening offrir à certains films des compositions supérieures à l’oeuvre illustrée.
On peut penser à « Tentacules » (« Tentacoli« ) (1977) de l’obscur Ovidio G. Assonitis ou certains films policiers dits « poliziotteschis » comme « Société anonyme anti-crime » « La polizia Ringrazia« (1972) de Stefano Vanzina, ou « La polizia ha le mani legate » (1975) de Luciano Ercoli « Section de choc » (« Quelli della calibra 38« ) (1976) de Massimo Dallamano, « Le justicier défie la ville » (« Torino violenta« ) (1977) de Carlo Ausino qui comptaient largement sur le talent du compositeur pour réhausser leur film.

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Le grand plaisir du compositeur était d’utiliser pour base de ligne mélodique le clavecin rappel des racines baroque de la musique italienne.

Le début des années 1990 seront plus difficiles pour le maestro qui comme bien d’autres subira la crise du cinéma italien quasi moribond en ces années.

Stelvio Cipriani décède le 1er octobre 2018.

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