Synopsis

Paraguay années 1970, Barry Kohler un jeune homme suit des personnages dans la capitale. Puis il téléphone à un certain Ezra Lieberman qui vit à Vienne. Celui-ci est un rescapé des camps nazis qui passe sa vie à pourchasser les nazis survivants. Mais Lieberman ne prend pas au sérieux Barry Kohler et le renvoie à ses études. Barry met au point un système d’écoute à ondes courtes. Et enregistre une réunion d’anciens nazis parmi lesquels le docteur Josef Mengele qui a œuvré à Auschwitz en tant que médecin sur des expériences pseudo-scientifiques qui étaient plus mutilantes qu’efficaces. Barry enregistre la conversation des nazis, durant laquelle des crimes sont commandités. Mais au bout d’un moment Barry doit s’interrompre, le micro étant découvert. Barry rentre chez lui et appelle Ezra Lieberman. Il lui fait écouter l’enregistrement, mais les nazis ont retrouvé sa trace et le tuent. Josef Mengele entend la voix de Ezra lieberman et comprend qu’il a été repéré…

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CRITIQUE

Un film qui vaut beaucoup pour son casting et l’exceptionnelle interprétation de Gregory Peck. Mais aussi sur le fait que ce qui était de la science-fiction en 1978 l’est déjà beaucoup moins en « nos belles années » 2010 les progrès de la génétique ayant été spectaculaires en une trentaine d’années. Et donc un scénario plutôt passionnant qui ressemble à un film d’espionnage avec des scènes en Europe (Angleterre, Allemagne, Autriche) et en Amérique (Paraguay et Canada).

Le film est tiré d’un roman de Ira Levin publié en 1977 qui avait écrit 10 ans plutôt un autre roman adapté au cinéma par Roman Polanski « Rosemary’s Baby » (1968). Une fois de plus le film est moins profond que le livre mais c’est une règle hélas inhérente à l’adaptation d’un roman rare sont les films supérieurs au livre même si cela existe. « Barry Lyndon » (1975) étant l’exemple de ces exceptions.

Le scénario est remarquable dans sa construction en suivant tout d’abord un personnage qui va disparaître au bout de 20 minutes de films. Puis passer au véritable héros du film, à savoir le vieux chasseur de nazis.

Son suspens et la dimension tragique rappelant la Shoah, qui plane comme une épée de Damoclès sur le film, donnent au film une force inhabituelle et prenante.

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Laurence Olivier est bon dans son rôle mais c’est Gregory Peck qui joue un Josef Mengele impressionnant. Ses scènes d’affrontement avec le représentant des donneurs d’ordre joué par James Mason, et sa scène finale chez le dénommé Wheelock sont véritablement extraordinaire.

Franklin J. Schaffner alterne les scènes d’action et les scènes transitoires avec dextérité.

Il rend aussi hommage à ses interprètes évitant au maximum le plan large et le plan américain au profit du plan serré quand ses acteurs sont à l’image.

Mais il offre aussi de splendides images du camp retranché de Josef Mengele ou de ce barrage isolé sous la neige au Canada.

Enfin la musique de Jerry Goldsmith s’il lui manque un petit air mélodique, elle souligne le film dans toute sa dramaturgie avec bonheur.

 

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LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

Josef Mengele cherche à amadouer Bobby son clone d’Adolf Hitler de 14 ans qui représente pour lui l’avenir du nazisme et le couronnement de ses recherches scientifiques. Bobby le menace avec des dobermans.

L’ANECDOTE

En 1976 Laurence Olivier interprète dans « Marathon man » (1976) de John Schlesinger un nazi assez cruel. Avec « Ces garçons qui venaient du Brésil« , il interprète le traqueur de nazi, inspiré du personnage de Simon Wiesenthal chasseur de nazi installé en Autriche.

NOTE : 17/20

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