Synopsis

Etienne est un quarantenaire marié et père de deux filles adolescentes. Jusqu’à ce jour il était fidèle et heureux dans son foyer. Mais dans le parking du ministère où il travaille il aperçoit une jeune femme dans une robe rouge qui passant sur une bouche d’aération lui fait apparaître ses superbes jambes. Etienne cherche à tout prix à la rencontrer. Etienne a deux amis avec lesquels il se retrouve de des parties de tennis. Il y a Bouly qui est un coureur de jupons. Or sa femme excédée de ses infidélités vient de le larguer en amenant avec elle enfants et meubles!. Daniel travaille dans un garage de voitures de luxe, pour amuser ses copains il n’hésite pas à se déguiser en aveugle et casser la vaisselle à grand coups de canne blanche dans les bars restaurants de la capitale. Quant à Simon c’est un pied-noir médecin affublé d’une mère abusive qui n’hésite pas à lui faire des scènes devant ses amis…

CRITIQUE

Yves Robert nous offre une comédie sympathique non pas sur quatre copains mais sur le personnage d’Etienne Dorsay.

Les rôles ne sont pas équitablement répartis, celui tenu par Jean Rochefort (Etienne donc) est de loin le personnage principal. De plus il assure la voix off du film.
Certes les personnages tenus par Claude Brasseur, Victor Lanoux et Guy Bedos peuvent offrir de bonnes scènes de comédie. Mais le film fini, on regrette qu’il n’ait pas été plus orienté vers leur amitié, plutôt que de se focaliser tant sur celle d’Etienne à la poursuite de sa maîtresse.

Le film est (et) reste une agréable comédie qui utilise divers ressorts comiques: Le comique de situation (beaucoup de quiproquos), le comique de gestes (quelques scènes mémorables à cheval) et le comique de mœurs: les années 1970 et une libération sexuelle qui touche même les adolescents.

Jean Rochefort est magnifique dans ce rôle où sa voix off magnifie les situations réelles, beaucoup moins reluisantes.  Le reste de la distribution est solide comme du roc. Même les seconds rôles sont savoureux. Marthe Villalonga joue une mère juive (donc abusive) grandiose. Martine Sarcey qui joue Esperanza femme amoureuse et bafouée par Etienne fait des merveilles. Quant à Christophe Bourseiller en harceleur lunaire de femme mûre il mérite le détour.

La musique de Vladimir Cosma joue une ritournelle qui fera le bonheur de quelques génériques d’émissions radiophoniques.
« Un éléphant ça trompe énormément » est considéré comme une grande comédie des années 1970.

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

Mouchy, la mère de Simon débarque avec ses valise sur le terrain de tennis où jouent les quatre amis et fait une scène mémorable à Simon. Elle annonce qu’elle part sans laisser d’adresse puisqu’elle ne peut pas parler à son fils quand il est en rendez-vous médical!

L’ANECDOTE

Une recette qui marche en France et Hollywood s’empresse d’acheter les droits et de réadapter le film à la sauce américaine. Cela donnera « La fille en rouge » (« The woman in red« ) (1984) de et avec Gene Wilder. Un ratage, un naufrage, une catastrophe.

NOTE : 15/20

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