Synopsis

Miami années 1980, Malcolm Anderson est journaliste au Miami Herald, mais en perte de vitesse il veut partir avec sa fiancée dans le Colorado. Mais une jeune femme est assassinée au bord d’une plage. Malcolm écrit ce qu’il pense être son dernier article. Mais l’auteur du crime appelle le journaliste et le félicite pour son article. Il lui annonce encore 4 meurtres et par un détail seul connu de la police il se fait identifier comme véritable assassin. Il lui promet ainsi de le prévenir lors de ses prochains meurtres…

CRITIQUE

Film qui mêle l’enquête journalistique à l’enquête policière.

En dépit d’un rythme soutenu (sans être trépidant), le film tombe dans bien des poncifs du genre.

Problème majeur : la fin est médiocre. L’ultime rebondissement dans la maison du journaliste est ultra prévisible. De plus elle n’est pas très maîtrisée techniquement. Les tentatives d’illuminer la scène avec les éclairs de la tempête tropicale qui sévit à l’extérieur est, une fois encore, déjà vue et maladroite dans la synchronisation entre évènements extérieurs et évènements intérieurs.
Finir le film dans les marais avec une belle poursuite d’hydroglisseur aurait largement suffit au bonheur général, plutôt que de se vautrer une fois encore dans le corps à corps entre bon et méchant en faisant moins bien que les prédécesseurs.

Dommage car cette relation entre tueur et enquêteur bien que déjà rebattue était suffisamment intéressante pour accrocher le spectateur.

L’intérêt premier du film est la question posée sur le rôle du journaliste vis-à-vis de celui de la police. Et jusqu’à quel moment le premier gène l’enquête de la seconde.
Mais n’est pas Sydney Pollack qui veut et quand dans « Absence de malice » (« Absence of malice« ) (1981) il passionne sur les relations entre journaliste et justice. Phillip Borsos (obscur réalisateur canadien) ne fait qu’effleurer son sujet.

Les scènes entre Andy Garcia, Kurt Russell et Richard Bradford sont en revanche très réussies.
Cela compense les scènes avec Kurt Russell et Mariel Hemingway qui elles aussi sont rabachées depuis des dizaines de films.

Il faut aussi déplorer la musique de Lalo Schifrin en panne d’inspiration. Difficile aussi d’en avoir en voyant Phillip Borsos se complaire à mettre des ciels nuageux à longueur de film.

 

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

La production sort les hydroglisseurs, et on se dit qu’enfin le film va donner dans le spectaculaire. Mais très vite tout le monde descend des engins pour courir après le tireur dans les marais battus par le vent.

L’ANECDOTE

Le film est un énorme flop et parvient à peine à rembourser un tiers des frais de production.

NOTE : 09/20

 

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