Synopsis

Oskar vient de perdre son père le 11 septembre 2001 dans l’effondrement des Twins Tower de Manhattan. Ce jour là sa famille met en terre un cercueil vide. Oskar n’accepte pas cette disparition soudaine. Avec son père il jouait à rechercher des indices à Central Park pour retrouver des traces du 6ème district (quartier). Son père l’obligeait à s’adresser à des personnes pour vaincre sa timidité. Oskar qui a dissimulé les messages téléphoniques laissés sur le répondeur de la maison à sa mère, a installé dans un placard de sa chambre un genre d’autel consacré à son père. Un jour en fouillant dans la chambre de son père, il casse un vase bleu et trouve une clef dans une enveloppe sur laquelle il y a marqué « Black ». Après avoir essayé toutes les serrures de l’appartement, il recense sur l’annuaire tous les Black de New York et engage une chasse au propriétaire de la clef…

CRITIQUE

Ce film m’a laissé sur ma faim.

Notamment à cause de l’écriture du caractère du gamin. Je n’ai pas été convaincu par ce môme qui n’est pas très réaliste. Et comme à partir de là il n’y a pas d’identification du spectateur au personnage, s’installe une distance fatale à l’appréciation du film. Je ne parle pas de la fin carrément calamiteuse (toujours dans son écriture) où l’on nous montre la mère de l’enfant qui anticipe les pérégrinations de son fils dans la ville.
Dommage parce que le début qui montre l’enfant avec son père était plutôt prometteur. Heureusement que le personnage muet interprété par Max Von Sydow (1929-2020) vient tempérer celui de singe savant et logorrhéique de l’enfant qui devient vite insupportable.
Tom Hanks et Sandra Bullock sous employés ne peuvent guère sauver l’entreprise qui finit en pathos insupportable.

Le film est l’adaptation d’un roman de Jonathan Safran Foer (best seller) paru en 2005. Ne l’ayant pas lu je n’apporterai aucun jugement sur la qualité de l’adaptation.

La réalisation de Stephen Daldry n’est pas d’une grande sobriété et a vraiment pour ambition de faire larmoyer le spectateur. Mais ce n’est pas en insistant sur la tristesse des personnages et le poids du drame de ce 11/09/2001 que le réalisateur peut gagner son pari. Il prend le risque de rebuter le spectateur.

La musique de Alexandre Desplat relève un peu le film. Ecoutée seule (hors film) elle est même splendide. Hélas dans le film elle est utilisée dans le but de le faire basculer dans le drame. Résultat elle est sur employée, quasi omniprésente.

 

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

La chute d’un corps au ralenti et interminable lors du générique de début. Un peu putassier, et malsain. Tout ce que je déteste au cinéma.

L’ANECDOTE

L’acteur James Gandolfini (1961-2013) a vu son personnage carrément supprimé au montage après les test auprès des spectateurs. Son personnage devait vivre une idylle avec le personnage interprété par Sandra Bullock.

NOTE : 11/20

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