Synopsis

Paris, années 2010, Dany un adolescent ne rentre pas chez lui le soir, les parents alertent la police. Le commandant François Visconti est chargé de l’affaire. Il commence par rassurer les parents en misant d’abord sur une fugue. Mais le lendemain, Dany ne s’est pas rendu au lycée. François Visconti mêne de suite l’enquête. Parmi les voisins du couple dont l’enfant a disparu, un prof a donné des cours privés à Dany et son comportement est étrange…

CRITIQUE

Polar déceptif.

Tant que l’intrigue avance, le spectateur la suit avec intérêt, mais le dénouement arrive sans véritable climax et ruine en partie tout le travail effectué sur la psychologie des personnages et l’ambiance sombre du film.

Il est regrettable de ne pas dire tout le bien que l’on souhaiterait alors que le début du film est emballant avec l’apparition et le développement du personnage de flic usé par le métier, avec son mariage raté et l’éducation d’un enfant en échec flagrant.

Vincent Cassel est superbe le cheveu négligé, habillé comme un sac et l’haleine chargée de whisky.
Romain Duris en écrivain raté et suspect ambigu compose un personnage que l’on déteste de suite et que l’on voudrait qu’il soit le coupable.
Enfin Sandrine Kiberlain en mère courage est sensationnelle.

Erick Zonca maîtrise son film sauf sur le dernier quart d’heure.
C’est aussi un polar sans action. Tout reste dans le domaine de l’enquête, de la confrontation des témoins face à la police, et d’un jeu du chat et de la souris entre le flic et le prof dont les ambitions littéraires dévorent sa santé mentale.

Peu ou pas de musique à se mettre entre les oreilles pour ce film austère.

Ce film est recensé dans la page : LE FILM POLICIER ET LE THRILLER FRANÇAIS DE 1945 à 2015.

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

La première confrontation dans le bureau du commandant entre le prof devenu suspect numéro 1 et le commandant Visconti. Salement malmené en début du tête à tête par le commandant, le professeur reprend peu à peu du poil de la bête, et finit par quitter le commissariat libre mais pas  blanchi pour autant.

L’ANECDOTE

C’est Gérard Depardieu qui devait incarné le commandant de police. Mais au bout de trois jours de tournage, il est contraint d’abandonner le film pour des raisons de santé et une hospitalisation. Vincent Cassel prend le relais au pied levé.

NOTE : 13/20

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