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Synopsis

Années 1960, le FBI est fumasse, ils s’est fait extorquer lors de l’échange d’un scientifique à une somme d’un million de dollars. En effet peu après l’échange, l’avion qui ramenait le savant explosait en vol et l’autopsie revèle que le cadavre n’est pas celui du scientifique. Celui-ci est donc resté prisonnier à Istanbul. L’agente du FBI Kenny se propose à aller à Istanbul retrouver les traces du savant, en retrouvant un certain Tony Mecenas qui se trouvait sur les lieux où l’avion s’est crashé…

CRITIQUE

Une bonne surprise!

Je n’attendais pas grand chose de ce film italo-franco-germano-espagnol qui surfent sur la vague des James Bond (trois sont sortis entre 1962 et 1964) et qui bien souvent sont indignes du modèle.

Le scénario est malin et évite les écueuils des super gadgets. Si les scènes d’action font bel et bien penser à l’efficacité des films de l’espion de sa Majesté la Reine, il lorgne plutôt vers le rythme (et le titre!)  de « L’homme de Rio » (1964) de Philippe de Broca.

Les méchants sont nombreux et suffisamment inquiétants pour que le film tiennent la distance. Parmi eux Mario Adorf et Klaus Kinski.

Le bon n’est pas si vertueux que cela. Il tient une boite de nuit et un tripot clandestin. Il joue à cache-cache avec la police turque depuis des mois. Et c’est l’argent qui le motive.
Cela aussi est bon pour le film car le héros obtient une belle épaisseur psychologique.
Horst Buchholz est très à son aise dans ce rôle de dragueur et de canaille. « Les ciao Tony » égrenés au long du film par ses multiples conquêtes sont un régal.

Les femmes du film Sylva Koscina et Perette Pradier ne sont cependant pas très bien traitées par le script, même si elles sont bien mises en valeur par la réalisation.

C’est un espagnol qui dirige la réalisation. S’il est de nos jours relativement oublié, à l’époque en Espagne il possédait sa propre maison de production et parvenait à monter des films pour le marché international.

Le dépaysement est garanti avec les plans larges d’Istanbul, quelques extérieurs sont malgré tout tournés en Espagne. Et les intérieurs sont tournés en studio à Barcelone.

La musique de Georges Garvarentz est quant à elle un peu en deçà du film. Le compositeur ne parvient pas à composer la ritournelle qui fait que l’on sort de la salle avec la musique encore en tête.

 

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

Le duel sous la piscine intelligemment monté sans musique. Bonne scène d’action.

L’ANECDOTE

Le film est un méga succès en Espagne mais aussi sur le marché international.

NOTE : 14/20

 

Video & Photo

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