Synopsis

New-York années 1970, un boss de la mafia envoie deux tueurs pour exécuter un proxénète de Milan nommé Luca Canali. Il veut une mort spectaculaire, qui frappe les esprits. Et que l’on sache que ce soit des américains qui ont fait le job. Afin de montrer qui est le chef de la mafia. Même en Italie. Il veut ainsi venger une livraison d’Héroïne qui a été détournée.

CRITIQUE

Fernando Di Leo (1932-2003) avec « L’empire du crime »  tourne le deuxième film de ce qui sera nommé « la trilogie du milieu » après « Milan Calibre 9 » et « Le boss »

Rien de transcendant. Dans ce film de vengeance mafieuse, qui tourne à la vengeance personnelle, on ne peut pas dire que Fernando Di Leo ait soigné le montage de son film, pas plus que la postsynchronisation. Et pour ceux qui verraient le film en doublage français alors gare à la catastrophe!

Mario Adorf fait le job et s’améliore au fur et à mesure que son personnage monte dans la colère et la soif de vengeance.
Le spectateur peut avoir plus de mal avec Adolfo Celi qui ici s’est fait teindre les cheveux et joue avec peine un ponte de la mafia milanaise.
Sylva Koscina se retrouve avec un rôle quasi anecdotique.
Reste le duo de tueurs américains composé de Henry Silva et Woody Strode. Dommage que le scénario ne cherche pas à creuser l’antagonisme entre les deux personnages. Pas plus qu’il ne mette en exergue la cruauté des deux hommes.

Bref le scénario sous exploite le potentiel d’une telle histoire.

Armando Trovajoli parvient à élever un peu le niveau avec une bonne musique notamment celle utilisée pour illustrer la montée en tension avant les scènes d’action.

 

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

La poursuite entre la voiture de Luca Canali et la camionnette de celui qui vient d’assassiner sa femme et sa fille. Poursuite réaliste dans laquelle Mario Adorf (42 ans) donne physiquement de sa personne. Spectaculaire.

L’ANECDOTE

Quentin Tarantino qui a allègrement puisé dans le cinéma transalpin des années 1960-1970 ses idées de cinéma américain s’inspire du duo de tueurs de ce film pour son « Pulp fiction » (1994).

NOTE : 10/20

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