Synopsis

Paris, gare du Nord début des années 1970 trois braqueurs (Bernard Solville, Basilio Hagon et Franck Mazier) s’apprètent à dérober des bijoux dans un train mais la mort d’une femme qu’avait neutralisé Solville, interrompt le casse. Trois mois plus tard, Bernard Solville est la victime d’un chantage. Quelqu’un lui fait parvenir des pièces prouvant qu’il était bien sur place à la mort de la jeune femme. Très vite Solville s’aperçoit que c’est un avocat d’affaires qui le fait chanter pour qu’il fasse un casse pour son compte…

CRITIQUE

Deuxième film de Serge Leroy (1937-1993) qui va faire du policier et du thriller une spécialité de sa filmographie cinématographique.

Ce « Mataf » est plutôt réussi.
L’ambiance est suffisamment intrigante pour aiguiser l’attention du spectateur, la réalisation et le montage collent au genre pour le rythmer suffisamment, et la distribution bien qu’internationale joue avec conviction.

Le trio de braqueurs dont l’amitié est le ciment de leur relation délinquante, est bien dessiné. Le rebondissement final avec la réappartition de la malette en est une belle illustration.

La beauté garçonne de Cathy Rosier (1945-2004) illumine le film.
Adolfo Celi (1922-1986) qui une fois encore joue les seconds rôle d’envergure dans la délinquance en col blanc, est parfait.
Bien entendu c’est Michel Constantin (1924-2003) qui emporte le morceau, même si Georges Géret (1924-1996) ne démérite pas.

Seule la musique de Stelvio Cipriani n’est pas au rendez-vous.

Ce film est recensé dans la page : LE FILM POLICIER ET LE THRILLER FRANÇAIS DE 1945 à nos jours.

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

La scène du casse dans des locaux portuaires. Ecriture efficace et mise en scène au cordeau.

L’ANECDOTE

Mataf, signifie en argot un engagé dans la marine de guerre.

NOTE : 13/20

Video & Photo

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