Synopsis

Antoine a été élevé par son grand père qui lui a inculqué le bonheur de ne rien faire. A la mort de ce dernier, ruiné, Antoine n’a plus qu’à quitter le domicile familial et se rendre à Paris et chercher à vivre aux crochets des autres hommes ou femmes…

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CRITIQUE

Ce n’est pas le film de Philippe de Broca le plus cité ou le plus remarquable. Mais une fois de plus, malgré un scénario et des dialogues parfois claudicants, le réalisateur parvient, grâce notamment au jeu virevoltant de Jean-Pierre Cassel, à livrer une comédie enlevée, enjouée, pour un bel éloge à la fainéantise.

C’est aussi pour Philippe de Broca un film plus solide sur le plan financier. Avec multiples décors naturels et studio, tournage en technicolor et pléthore d’acteurs(trices).

Paris, Rome, Londres et de nouveau Paris puis Argenteuil, le film voyage au grée du vent et des humeurs d’Antoine grand échalas, butineur de femmes et sangsue sympathique qui a le don de quitter ses proies avant que celles-ci ne soient lasses de sa présence.

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Comme Antoine, la comédie est élégante et toujours en mouvement. Philippe de Broca montre qu’il a le sens du rythme avec sa caméra et son montage.

Quelques passages sont inutiles surtout celui avec Annie Girardot sur la plage d’Ostie trop anecdotique par rapport au reste du film. Mais très vite le film retrouve sa belle vitesse de croisière.

La comédie finit par une jolie pirouette et achève le film de façon originale et bienvenue.

Philippe de Broca a de plus pour l’accompagner la musique de Georges Delerue. Le réalisateur et le musicien forment un grand couple de cinéma qui ne se démentira jamais.

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LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

A Rome, Antoine pose nu pour les étudiants de l’académie des beaux arts. Mais une belle étudiante lui fait un tel effet qu’il doit fuir vêtu d’un peignoir de bain dans les rues de la ville éternelle… La scène aurait pu être graveleuse, mais non; elle est tout à fait légère.

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L’ANECDOTE

Quatrième film de Jean-Pierre Cassel avec Philippe de Broca. Tous deux tournent en 4 ans 4 films. Ils ne se retrouveront qu’en 1989 pour « Chouans » dans lequel Jean-Pierre Cassel n’a qu’un second rôle.

NOTE : 14/20

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