NE LE DIS À PERSONNE

Synopsis

Paris, années 2000, Alexandre Beck médecin reçoit un mail lui montrant Margot, sa femme devant une bouche de métro, filmée la veille. Or elle est morte depuis 8 ans. Le même jour en forêt de Rambouillet on découvre les corps de deux hommes assassinés sur les lieux même de la mort présumée de sa femme. L’enquête policière s’oriente vers la culpabilité de Beck…

CRITIQUE

Film choral et tortueux. Un polar moderne au suspens tenu de bout en bout tiré du livre de l’écrivain américain Harlan Coben.
Guillaume Canet écrit un scénario qu’il replace en région parisienne ce qui ne l’empêche pas de rester efficace. Travail de grand talent tout comme sa mise en scène. Le film tient en haleine du début à la fin et donne à la multitude des personnages qui traversent le film une belle épaisseur psychologique. Ce qui pour sa deuxième œuvre de long métrage dénote une grande maturité et un véritable savoir-faire.

François Cluzet joue idéalement ce médecin repris par un passé qu’il n’a pas maîtrisé. Le reste du casting est tout aussi cohérent. François Berléand en flic opiniâtre, André Dussollier en gendarme retraité avec une grande part d’ombre sur sa personnalité, Gilles Lellouche en caïd de banlieue. Et bien-sûr Jean Rochefort en cacique mafieux déterminé dans sa vengeance impitoyable.
La musique de Mathieu Chédid est inspirée qu’elle illustre des moments romantiques ou des scènes de tension.