Synopsis

1936 Le général Berzine chef du service de renseignement militaire soviétique GRU qui s’oppose aux vues de Staline et pense que le danger vient de l’Allemagne nazie et non pas de l’Angleterre, convoque un antifasciste juif polonais Leopold Trepper pour créer un vaste réseau d’espionnage qui encerclera à l’ouest Le Reich de Adolf Hitler. Le réseau mis en place se met véritablement en branle lors de l’entrée en guerre de l’Allemagne contre l’Union Soviétique lors de l’opération Barbarossa. Leopold Trepper sous couvert de sociétés de commerce s’infiltre parmi les dignitaires de l’armée en France et en Belgique. En Allemagne il a des taupes au sein de l’armée. Les renseignements collectés sont retransmis via des messages radios codés. Mais la faiblesse du réseau vient de ces émetteurs assez facilement repérables surtout quand ceux-ci émettent jusqu’à 5 heures par nuit…

CRITIQUE

Jacques Rouffio (1928-2016) bénéficie d’un sérieux appui: Le livre de Gilles Perrault journaliste et écrivain spécialiste de la seconde guerre mondiale.

Gilles Perrault collabore au film en adaptant le scénario et en écrivant les dialogues.
Le film possède donc une trame solide sérieuse et riche en informations. Et malgré un nombre importants de personnages, le spectateur ne se perd jamais.

Le film dispose aussi d’un atout majeur: Claude Brasseur (1936-2020) qui interprète avec brio ce Leopold Trepper, personnage aux multiples facettes qui a su infliger des pertes colossales aux armées allemandes, divulguant par son réseau, des renseignements militaires de premier ordre.
Un colosse de l’espionnage qui malgré son hostilité envers Staline, ne reniera jamais le parti communiste.
Un homme qui va perdre tous ses amis torturés à mort ou fusillés.

Surnommé « Le grand chef » de « l’Orchestre rouge » par les nazis son jeu tragique, avec l’ennemi lui vaudra pour tout remerciement quelques 10 années de prisons dans les geôles staliniennes.

Claude Brasseur porte le film sur ses épaules dans une de ses plus belles prestations.

Réalisation solide de Jacques Rouffio qui signe là son meilleur film.

Film à voir absolument.

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

Otto (nom de code de Leopold Trepper) s’est fait prendre par la gestapo. Tout son réseau est retourné. Les nazis par l’intermédiaire de l’amiral Canaris chef du renseignement allemand, veulent signer une paix avec l’Union Soviétique pour mieux se retourner contre l’Angleterre et les Etats-Unis. Une grande partie de bluff commence entre Otto et les allemands.

L’ANECDOTE  

Dernier film de cinéma pour le réalisateur. Le film ne rencontre pas le public… Pas même la trace d’une bande annonce sur youtube.

NOTE : 16/20

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