Synopsis

Washington, années 1990, Luther Witney est un cambrioleur de plus de soixante ans. Ce soir-là il est dans la propriété de Walter Sullivan un homme d’affaires puissant politiquement. Mais voici que pendant qu’il dérobe bijoux et petites coupures, le président des Etats-Unis et la jeune madame Sullivan déboulent ivres morts dans la pièce. Whitney a juste le temps de se camoufler dans une petite pièce dont la porte est un miroir sans teint. De là il aperçoit que le jeu sexuel entre Allen Richmond et madame Sullivan tourne à la violence. A tel point que les deux amants commencent à se battre et lorsque madame Sullivan prend le dessus et va pour lui planter un coupe-papier, les gardes du corps interviennent et tuent la maîtresse du Président. Gloria Russell conseillère du Président fait nettoyer la pièce mais elle oublie la pièce à conviction principale: le coupe papier. Whitney s’en empare et fuit. Désormais il a la police et les service secrets à ses trousses…

CRITIQUE

Si l’on passe le postulat de début énorme : un monte-en-l’air est témoin d’un meurtre perpétré par le personnel du Président des Etats-Unis qui est un pervers sexuel, et si l’on est indulgent avec une fin un peu simplette et peu crédible, le film reste agréable à voir.

Le réalisateur Clint Eastwood offre à l’acteur Clint un rôle charismatique. Et autour de lui une pléiade d’acteurs au talent impeccable, auxquels il offre, à chacun au moins, une scène dans laquelle ils peuvent briller sans que la star Eastwood leur fasse de l’ombre.
Les duo Gene Hackman-Judy Davis, Scott Glenn-Dennis Haysbert et Ed Harris-Laura Linney sont pourvus de grands moments qui leur sont propres.

« Les pleins pouvoirs » est un film qui se voit avec plaisir sans trop réfléchir aux tenants et aboutissants d’une enquête improbable.

Efficacité dans l’action, humour dans les situations de liaison, voici un film pop corn qui sans faire honte à la filmographie du réalisateur ne fera pas partie de la crème de ses œuvres qui comporte quelques chefs d’œuvres.

Lennie Niehaus signe une musique qui sait violoner quand il le faut et grincer aussi aux bons moments.

 

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

La scène de poursuite dans la nuit. Whitney fuit les deux agents de la Présidence qui eux sont munis de lunettes de vues nocturnes. Remarquablement mis en scène et en musique.

L’ANECDOTE

Le film est une adaptation de William Goldman d’un roman de David Baldacci. Au cinéma le personnage principal est le voleur. Dans le roman c’est l’avocat du voleur et de sa fille.

NOTE : 13/20

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