ROME COMME CHICAGO
- Anita Sanders, Gabriele Ferzetti, Guido Lollobrigida, John Cassavetes, Luigi Casellato, Luigi Pistilli, Marc Fiorini, Nikos Kourkoulos, Osvaldo Ruggieri, Piero Morgia, Riccardo Cucciolla
- Alberto De Martino
- Policier, Poliziottesco
- 1968
- Roma come Chicago (banditi a Roma)
- Italie
- Alberto De Martino, Carlo Romano, Dino Maiuri, Fabio Carpi, Giacinto Ciaccio, Lianella Carell, Massimo D'Avak, Massimo De Rita, Piero Tellini
- Bruno Nicolai, Ennio Morricone
Synopsis
Rome, fin des années 1960, deux hommes braquent une réserve postale, l’un des deux armé d’une mitraillette a fait usage de son arme pour tirer en l’air. Les deux malfrats se séparent l’un Mario Corda retrouve sa famille au cirque. La police est sur la trace de Corda. La famille rentrée dans le foyer, la police fait une descente et Mario Corda s’enfuit. Mais il est bien vite rattrappé. Le commissaire commence à mener une enquête pour retrouver le second malfrat…
CRITIQUE
1968 est l’année où le poliziottesco explose sur les écrans italiens en nombre de productions.
Alberto De Martino (1929-2015) qui est un faiseur de genres (filone en italien) suit donc la mode et tourne son poliziottesco.
Pour ce film on peut dire qu’il fait mieux qu’à son habitude. Ses deux précédents films « Opération frère Cadet » (« Ok Connery« ) et « La gloire des canailles » (« Dalle Ardenne all’inferno« ) étaient médiocres.
« Rome comme Chicago » n’atteint pas les sommets mais le film ne présente pas d’incohérences et est bien mieux écrit.
Il faut dire qu’une armée mexicaine s’est penchée sur l’écriture du film.
La distribution des rôles est bien vue.
John Cassavetes (1929-1989) est plutôt bon.
Gabriele Ferzetti (1925-2015) en flic méthodique est très bien.
Quant à l’inconnu Nikos Kourkoulos (1934-2007) en gangster nerveux avec son pistolet, il fait superbement le job.
Les quelques poursuites en voitures (spécialité du genre poliziottesco) sont suffisamment spectaculaires pour maintenir le spectateur dans le film.
La musique signée conjointement par Ennio Morricone et Bruno Nicolai n’offre pas de grands moments lyriques, mais illustre le film avec justesse. Elle est inspirée du jazz et de la musique atonale.
La fin avec la trompette, en degüello adouci, est franchement bonne.
LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE
L’arrestation d’un des membres du gang aux alentours du Colisée de Rome. Qui nous permet de comprendre à quel point la capitale a changé de physionomie.
L’ANECDOTE
Film produit par Dino de Laurentiis. Ce producteur italien aura une belle carrière de producteur aux Etat-Unis. « Un justicier dans la ville » de Michael Winner, « Les 3 jours du condor » de Sydney Pollack, « King Kong » de John Guillermin, « Conan le barbare » de John Milius, « Dune » de David Lynch, « L’année du dragon » de Michael Cimino, « Hannibal » de Ridley Scott…
NOTE : 12/20
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