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Synopsis

Région parisienne années 2000, Vincent Mandel est un photographe de mode qui a épousé une riche héritière de l’industrie allemande. Mais son couple bat de l’aile et ils sont en instance de divorce. Il doit faire une série de cliché pour de la lingerie féminine. Mais la mannequin qui se présente n’est pas celle attendue. Elle est envoyée par un certain Joseph Plender, enquêteur privé, mais aussi maître chanteur. Vincent Mandel va être victime d’une énorme manipulation qui va bouleverser sa vie…

CRITIQUE

Ce film est à la fois un bon thriller efficace mais il lui manque aussi un petit quelque chose pour en faire un film mémorable.
Le scénario est du déjà vu: un homme qui s’introduit dans la vie d’un autre homme pour se venger de lui et le mener là où il n’aurait jamais soupçonné arriver dans la violence. Exemple « Les nerfs à vif » (« Cape fear« ) (1962) de Jack Lee Thompson.

Pourtant Yvan Attal est très bien en homme sur le point de rompre avec sa femme et qui voit apparaître un autre danger: celui de finir ses jours en prison.


Clovis Cornillac en manipulateur et maître chanteur aux méthodes violentes et expéditives est quant à lui saisissant.
Le reste de la distribution est tout autant à la hauteur même Pierre Richard qui diversifie son registre depuis un peu plus d’une dizaine d’années.

La réalisation d’Eric Barbier est efficace. Les réalisateurs français de nos jours parviennent à présent à élever leur technique à celle des américains. Avec quand même moins d’effets spéciaux.

La bande originale est très inspirée de ce qui se fait actuellement dans ce genre de film, mais plutôt bien fichue. Les deux principaux personnages ont leur propre thème.

Ce film est recensé dans la page : LE FILM POLICIER ET LE THRILLER FRANÇAIS DE 1945 à nos jours.

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

Joseph Plender se rend au rendez-vous fixé par Vincent Mandel. Il pilote sa voiture la nuit et le reflet des arbres sur le parebrise annonce déjà des scènes à venir angoissantes.

L’ANECDOTE

Du roman de Ted Lewis dont est tiré le film il ne reste pas grand chose surtout sur la fin complètement remaniée en faveur de Vincent Mandel. Alors qu’elle était en faveur de Joseph Plentel.

NOTE : 13/20

Video & Photo

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