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Synopsis

Etats-Unis, ville de Wellesley dans le Massachussetts année 1953, Katherine Ann Watson la professeur d’histoire de l’art art vient de Los Angeles où elle a fait ses études et déja enseigné. Mais elle veut changer d’air et décide donc d’appliquer son enseignement dans un collège exclusivement féminin et conservateur. Elle laisse son petit ami à Los Angeles et aménage chez une professeur de maintien et de savoir vivre en société qui héberge des collègues. Les étudiantes issues pour la plupart de familles aisées bostoniennes semblent passer le temps dans les cours en attendant d’être mariées, d’enfanter et de se consacrer au seul bonheur de leur foyer. Mais Katherine Ann Watson ne comprend pas ce comportement de soumission à l’homme…

CRITIQUE

On ne peut pas s’empécher pour ceux qui l’ont vu de comparer ce film au film de Peter Weir « Le cercle des poètes disparus » (« Dead poets society« ) (1989)

Et le film soutient la comparaison.

Mieux il renvoie le professeur John Keating à ses études, le film de Mike Newell étant bien meilleur que celui de Peter Weir. Plus abouti.

Mike Newell nous montre une amérique blanche, puritaine voire maccarthyste (nous sommes en pleine chasse aux sorcières) et profondément anti féministe.
Des femmes à qui l’on inculque que leur futur bonheur résidera dans leur amour pour leur mari et leurs enfants et que les accessoires à ce bonheur seront la machine à laver la vaisselle, le lave linge et la planche à repasser. Le spectateur n’en croit pas ses yeux de voir ces W.A.S.C. bostoniennes (comme W.A.S.P. mais catholique) nier leur avenir de femme et attendre avec fébrilité un futur de femme au foyer qui leur semble le plus excitant au monde.

Belle réalisation de Mike Newell qui avec une certaine légèreté dans sa caméra et sa bande son permet à ce sujet peu sexy de se laisser voir avec un certain plaisir.

Casting féminin magnifique.
Bien sûr Julia Roberts mais surtout Maggy Gyllenhaal en étudiante libérée qui met les pieds dans le plat et ne croit pas au bonheur tant convoité par ses camarades.
Julia Stiles et Kirsten Dunst sont excellentes.

La musique de Rachel Portman emprunte les chemins largement balisés des comédies dramatiques. Elle accompagne les images avec justesse mais est ennuyeuse à l’écoute hors du film.

 

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

Katherine Ann Watson après un article acerbe de la part de Betty Warren dans le journal du college, décide de mettre les points sur les i en faisant un cours magistral sur la vision de la femme dans la publicité contemporaine (1953).
Grosse scène pour Julia Roberts.

L’ANECDOTE

Plusieurs artistes ont collaboré à la recréation de chansons à succès du début de ces années 1950. Parmi elles: Tori Amos, Brad Meldhau, Macy Gray et Lisa Stanfield.

NOTE : 15/20

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