Synopsis

Lors d’un bal Monique engueule copieusement Antoine à propos de la panade pécuniaire dans laquelle ils se trouvent. Elle le met plus bas que terre alors qu’Antoine ne sait lui répondre qu’une chose: « Mais je t’aime ». Surgit un mastard qui gifle Monique tout en lui jetant à la figure une énorme poignée de billets de banque. Antoine veut d’abord défendre son honneur d’homme et défendre sa femme mais Bob (le costaud se nomme ainsi) parvient à le calmer. Il convainc même le couple à les suivre dans des cambriolages de maisons bourgeoises. Mais Antoine s’aperçoit que Bob a des vues homosexuelles sur lui. Monique, elle, voyant leur niveau de vie s’améliorer brusquement l’incite à ne pas froisser Bob…

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CRITIQUE

Bertrand Blier à nouveau frappe fort.
Très fort.

Les dialogues sont crus et explicites, souvent volontiers machistes, les situations parfois scabreuses. Et l’écriture et l’humour sauvent le film d’une réalisation pas toujours à la hauteur.
Parfois le film patine par endroit, mais ça ne dure jamais longtemps, Bertrand Blier parvient par une ellipse, un changement de décor, une rupture dans l’interprétation à relancer la machine infernale.

Le réalisateur a convoqué un trio d’acteurs qui fonctionne à la perfection. Miou-Miou bafouée, humiliée, vendue, est magnifique.


Gérard Depardieu surpasse son personnage de voyou du film « Les valseuses » ou de « Buffet froid« . Il est encore plus impressionnant en ajoutant une bisexualité agressive.
Quant à Michel Blanc il est la révélation du film. Habituellement cantonné dans les comédies populaires dans des rôles de loser, le voici hétéro qui tombe amoureux d’un voyou volage, qui manipule son couple et va jusqu’à se travestir pour lui plaire.

La fin du film est un peu gâchée car elle ne découle d’aucune situation antérieure. C’est souvent ainsi chez Bertrand Blier qui  n’a quasiment jamais livré un film sans défaut.
Le film est cependant une des grandes réussites de ce réalisateur français hors normes.
La bonne musique est signée Serge Gainsbourg.

 

 

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

La grande scène du début dans la salle de bal qui fait démarrer le film sur les chapeaux de roue!

L’ANECDOTE

Le rôle d’Antoine devait revenir à Patrick Dewaere. Osons imaginer ce que cela aurait été!

NOTE : 15/20

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