Synopsis

Durant la guerre de sécession, après avoir fait une démonstration du savoir faire de sa part et de ses six hommes en investissant la ville et en parvenant à menacer la vie du général sudiste en place, le mercenaire Clyde MacKay se voit confier une mission. Lui et ses 5 hommes devront investir un fort nordiste et se saisir du million de dollars en pièces d’or dissimulés dans une mine servant de dépôt de munition. Alors qu’il quittent la ville pour se rendre au fort, le capitaine sudiste Lynch qui travaille au contre espionnage se joint à eux. A eux 7 ils parviennent à investir le fort nordiste et s’emparer de l’or. Mais Clyde MacKay trompe son monde en s’enfuyant avec le magot…

CRITIQUE

Et un western italien dit « spaghetti » qui ne restera pas dans les mémoires!

Si le film de Enzo G. Castellari assisté de ses trois autres scénaristes a pour but de faire un film d’action sans trop de fioritures, les promesses annoncées en début de film, ne tiennent pas!
En effet le héros nous présente ses 5 compagnons mercenaires comme de redoutables tueurs assoiffés de sang et sans scrupules. On s’attend donc de la part de Enzo G. Castellari a une violence encore plus exacerbée que dans les films de son confrère Sergio Corbucci. Or il n’en est rien!

Nos mercenaires passent leur temps à donner du coup de poing, dans des bagarres qui préfigurent celles du duo Terence Hill et Bud Spencer. Il y a bien un ou deux jets de couteaux, et force lancers de dynamites qui lassent vite. Les cascadeurs s’en donnent à cœur joie sautant des toits ou des sommets rocheux avec une belle énergie ( à peu près la seule qui traverse le film).

Tout ça pour nous narrer une chasse au trésor peu originale et très mal servie par une distribution hétéroclite.
A tout seigneur tout honneur, Chuck Connors retraité de la ligue de baseball reconverti dans le cinoche et qui fait bel et bien ses 47 piges, n’a à part un sourire sponsorisé par « Colgate » (excusez la publicité) pas grand chose en terme de jeu d’acteur à nous offrir.

La réalisation de Enzo G. Castellari est très impersonnelle, beaucoup plus que dans son « Keoma » qu’il réalisera en 1976.

Par contre la musique aux accents morriconiens de Francesco de Masi est une belle réussite. Enfin une chose qui soit à la hauteur du genre créé par Sergio Leone.

Quand on pense que la même année le maître réalisait « Il était une fois dans l’ouest » (« C’era una volta il west« ) l’un créait un chef d’œuvre du western italien, l’autre sabotait le genre avec un scénario à l’emporte pièce, une réalisation plan-plan et une distribution catastrophique.

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

Hoagie et le capitaine Lynch cherchent le million de dollars dans le lit du fleuve. Innovation pour le genre: Une scène sous-marine!

L’ANECDOTE

Le réalisateur petit maître italien, s’est illustré dans le western spaghetti, le giallo, le film policier et le film d’anticipation.

NOTE : 09/20

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