Synopsis

Kansas City (Missouri) le jeune Wyatt Earp rêve de partir combattre au front durant la guerre de sécession. lorsque ses deux frères Virgil et james reviennent à la fin du conflit, Nicholas Earp décide que sa famille va poursuivre sa vie à l’ouest à San Francisco, où il installera son cabinet d’avocat. Le cadet Wyatt retourne faire ses études à Kansas City (Missouri). Il y retrouve Urilla dont il a toujours été amoureux. Il se marie mais au bout de quelques mois alors que ses études piétinent, sa femme meurt de typhoïde. Après les obsèques il brûle sa demeure et part. Sans revenus et dégoûté par son amour meurtri il devient un vagabond. Jusqu’au jour où il vole un cheval et se fait prendre. C’est son père qui le sauve de la corde qui lui était promise. Il fait alors divers petits métiers (chasseur de bison, écorcheur, puis croupier). A Wichita (Kansas) il intervient alors qu’un homme tire sur tout ce qui bouge, le shérif refusant de le faire. Il abat l’homme et devient l’homme chargé de faire respecter la loi…

CRITIQUE

Western fleuve de plus de 3 heures.

On est captivé par la vie mouvementée du héros et de sa famille.
Contrairement à la plupart des western, la famille joue un grand rôle, surtout les femmes; les siennes et celles de ses frères, tout comme celle de Doc Holiday.

Nous n’avons pas affaire à l’archétype « Eastwoodien » du cowboy solitaire, ni « Waynien » du cowboy aux amitiés masculines et dont les sentiments amoureux ne sont qu’anecdotiques. De plus les côtés sombres du personnage (fasciné par la violence, le pouvoir et l’argent, et dont la vie sentimentale est difficile) apportent une épaisseur à ce film qui n’aurait pu être qu’un film de plus sur ce héros de la légende américaine, qui représente les valeurs conservatrices que l’Amérique a toujours développées (conquérir, gagner, sécuriser).

Alors bien sûr toutes ces scènes familiales ruinent un peu le rythme du film. Il se passe beaucoup de temps entre deux scènes d’action. Mais quand l’action est là elle est rapide, très violente et spectaculaire.

Lawrence Kasdan et Dan Gordon n’ont pas seulement voulu faire la biographie (plutôt fidèle dans les grandes lignes) du légendaire Wyatt Earp. Ils ont voulu faire un panorama général de l’ouest et de la violence : Guerre de sécession, conquête de l’ouest par le train, chasse au bison, vie de saloon, métier de shérif, affrontement de clans. Et surtout la difficile limite entre la violence légale et la violence illégale. Wyatt Earp est un homme violent dont les méthodes sont contestées. Il assumera sa violence jusqu’au bout par une traque implacable de ses ennemis.

Le film s’appuie sur un casting de choc, Kevin Costner est tout à fait bon ainsi que Dennis Quaid.

Le réalisateur nous livre de la belle ouvrage hollywoodienne sans génie mais sans tare.

La musique de James Newton Howard est selon moi un petit peu faible par rapport au film.

 

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

Wyatt Earp fait évacuer sa famille par le train. Mais le clan Clanton a bien l’intention de liquider la famille. Lors d’une halte du train Wyatt surprend l’assassin de son frère. Tué à la première balle, il lui vide quand même son chargeur dans le corps. Scène hallucinante de violence.

L’ANECDOTE

Le film à sa sortie se fait allègrement (mais assez injustement) massacrer par la critique professionnelle. De plus c’est un échec public retentissant sûrement à cause de son manque de rythme.

NOTE : 15/20

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