Synopsis

Archimède et son copain Arsène deux clochards, mangent sur les bords de Seine d’une banlieue parisienne. Archimède vit dans un immeuble en construction mais dont les travaux sont à l’arrêt. Mais voici qu’ils reprennent et que pour Archimède il n’est pas question d’être réveillé par des marteaux piqueurs. La meilleure des solutions : dormir en prison…

CRITIQUE

C’est Jean Gabin qui apporte le sujet du film d’où son crédit en tant que co-scénariste.
Festival anarchiste contre le travail ouvrier, contre la bourgeoisie, contre la police et l’armée, Michel Audiard s’en donne à coeur-joie. Les faire-valoir de Jean Gabin, sont des habitués : Paul Frankeur, Bernard Blier, Noël Roquevert, Julien Carette…
Jacqueline Maillan y fait aussi un numéro mémorable de bourgeoise émoustillée par l’arrivée d’un clochard chez elle.

Le scénario du film est épais comme du papier à cigarette, et on ne peut pas dire que qu’il soit passionnant. Cependant il nous invite à visiter le Paris de la fin des années 1950 avec ses forts des halles, ses hirondelles, ses bistrots et aussi le développement des banlieues en cités dortoirs.

Le numéro de Jean Gabin en clochard qui cite les vers d’Apollinaire et le théorème d’Archimède pour refuser les glaçons dans ses alcools est exceptionnel. C’est pour cela que le film résiste si bien au temps.

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

La mise à sac par Archimède, du bistrot tenu par Monsieur Grégoire.

L’ANECDOTE

Julien Carette (1897-1966) meurt de son alcoolisme qui l’a paralysé et de son tabagisme brûlé vif en s’endormant un clope au bec.

NOTE : 12/20

 

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